Louise Doucet lance la boule. Elle était championne avec son collègue Jimmy.
Quelque 16 amateurs de la pétanque étaient de la partie cette fois. « Le principal, c’est qu’on puisse présenter cette activité à la communauté, selon Roland Jaume, président de la Boule acadienne. Ça permet de mieux s’amuser et de passer une très belle journée. Il ne s’agit pas d’un tournoi officiel, juste une façon d’apprendre l’activité qu’on organise pour la communauté. C’est ouvert à tout le monde, jeunes et moins jeunes. »
Les organisateurs ont offert sur place l’instruction pour jouer à la pétanque, jeu originaire de la France. Il s’agit de lancer des boules en acier et de se rapprocher à une petite boule bleue lancée au hasard. L’équipe qui atteint le plus proche, soit le « très au point », gagne la partie.
L’équipe gagnante de cette deuxième Journée familiale est celle de Jimmy et Louise Doucet, la deuxième fois que ce couple l’emporte, donc les seuls champions à date.
En 2023, l’équipe de la Boule acadienne a participé à une formation d’animateur-formateur prodiguée par l’École de la pétanque du Québec. Le directeur Alain Taillefer est venu pendant 10 jours afin d’assurer cette formation de 25 heures en technique et pédagogie de la discipline.
Le membre local de l’Assemblée législative, Ronnie LeBlanc, était de la partie.
À l’issue de cette formation, quatre des membres ont été certifiés formellement pour former les gens locaux. La formation vise les membres du club, les élèves des écoles locales, les aînés et autres membres de la communauté.
Le Club envisage d’acheter des boules de l’intérieur qui permettront de jouer dans des endroits comme un gymnase. On prévoit d’offrir des sessions de pétanque avec les travaillants de Inclusion Clare, les gens de la Villa Acadienne et les élèves de l’École secondaire de Clare, entre autres.
Pour pouvoir mettre en place ces formations techniques, le Club s’est équipé de matériaux pour offrir des ateliers d’initiation, de précision au lancer et de synchronisation dans les différentes options du jeu.
Il y avait à l’activité du 1er octobre trois travailleurs des poissonneries locales venant des Philippines. « C’était une façon de faire une certaine intégration dans la communauté », a dit M. Jaume.
