Solange Haché, présidente de la Fédération des aînées et aînes francophones du Canada (FAAFC).
Porte-parole et soutien officiel des associations et fédérations provinciales et territoriales d’aînés, elle promeut et défend les droits, les intérêts et les besoins des francophones auprès des différentes instances gouvernementales.
La présidente de la Fédération des aînées et aînés francophones du Canada (FAAFC), Solange Haché, affirme : « Avec 26 000 membres cotisants, nous parlons toujours au nom de tous les aînés de plus de 50 ans dont le français est la première langue d’expression. Les avantages et les exigences de notre travail s’adressent à tous ces aînés à l’extérieur du Québec, au nombre de 450 000 au Canada. »
« L’une des priorités de nos aînés est le logement, afin qu’ils puissent rester dans leurs communautés en petits groupes, et non dans de grandes maisons complexes de 100 à 300 personnes. Nous en sommes aux premières étapes d’études et d’enquêtes sur les intentions et les désirs en matière de logement des aînés », déclare-t-elle.
Elle poursuit : « D’autres dossiers concernent les personnes âgées qui doivent retourner sur le marché du travail pour des raisons financières. Notre plateforme de partage en ligne, FrancSavoir, propose des formations et des ateliers dans les domaines de la santé, du travail, du bien-être et de la culture. »
Solange Haché, présidente de la Fédération des ainées et aines francophones du Canada (FAAFC).
Selon Jean-Luc Racine, directeur général du FAAFC, « les soins aux aînés sont une préoccupation majeure, car il est très difficile dans les communautés de recevoir des services en français, dans sa propre langue ».
« Nous cherchons des choses plus structurantes pour les francophones, des choses que nous pouvons faire différemment, dit-il. Par exemple, avec la crise de l’emploi, et notamment des services aux personnes âgées francophones, nous cherchons comment l’immigration peut être utilisée comme solution. »
Il conclut : « Par ailleurs, les personnes âgées ont de plus en plus de mal à trouver un logement. Nous travaillons à trouver des solutions avec des projets pilotes et des financements pour mettre en place des petits complexes de 12 à 15 logements. »
Mme Haché mentionne que la FAAFC a une lueur d’espoir à la suite de sa participation et de sa consultation dans la modernisation de la Loi sur les langues officielles et le Plan d’action 2023-2028.
