Les recettes à Céleste
Chili à la viande
- Faire revenir à température moyenne/élevée pour 5 à 10 minutes : 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, 1 livre de viande d’orignal (ou viande de votre choix), 1 cuillère à soupe de poudre de chili et 1 pincée de sel.
- Ajoutez et faire cuire 20 minutes (en brassant souvent): 2 branches de céleri (coupées en dés), 2 carottes (coupées en dés), 1 oignon (coupés en dés), 3 poivrons verts et rouges coupés en dés) et 3 gousses d’ail (hachées).
- Ajoutez et faire mijoter pendant plusieurs heures : 2 boîte de haricots rouges, 1 boîtes de haricots blancs, 2 grosses boîtes de tomates, 3 cuillères à soupe de poudre de chili, 2 cuillères à soupe de cumin, 1 cuillère à soupe d’origan, 1 carton de bouillon de bœuf. 1 pincée de sel et poivre.
Ma tante Ghislaine
Ma tante Ghislaine était une bonne tante. Elle était très gentille et avait des merveilleux enfants, Simon et Joseph. Mes meilleurs souvenirs d’elle sont de regarder le film Barbie ensemble et célébrer ma fête en mangeant des guimauves avec elle. Pour Noël, elle m’avait donné une machine à karaoké. Elle sera toujours dans mon cœur.
Entrevue avec Mme Alice Comeau
Mme Alice a été mon enseignante à l’École Joseph-Dugas. Elle habite à Comeauville.
CH : Comment va ta retraite ?
AC : Ma retraite va super. J’ai eu un petit contrat de travail à l’École Joseph-Dugas, de septembre à décembre, deux à trois jours par semaine. Je fais aussi un peu de suppléance. Nous avons été en voyage en Floride pendant deux semaines au mois d’octobre.
CH : Combien d’années as-tu travaillé comme madame ?
AC : En tout, j’ai travaillé 42 ans, mais j’ai fait du partage d’emploi pendant cinq ans quand j’ai eu mon fils. Je travaillais deux ou trois jours par semaine pendant que je faisais du partage d’emploi. Aussi, j’ai travaillé dans plusieurs écoles dans Clare. J’étais vraiment contente quand je suis arrivée à l’École Joseph-Dugas. C’est vraiment important pour moi de préserver la langue française, alors j’étais vraiment contente quand j’ai su que tu faisais un journal pour Comeauville.
CH : Qu’est-ce que tu aimes faire les fins de semaine ?
AC : J’aime passer du temps avec ma famille et prendre des marches, surtout à la plage. J’aime passer du temps avec mes amis et j’adore lire. J’aime l’haltérophilie et le yoga. J’ai aussi essayé le pickleball et j’aime collectionner du verre de plage.
CH : Depuis combien d’années que tu habites à Comeauville ?
AC : Nous avons acheté la maison il y a 31 ans. Ça fait longtemps. Je venais utiliser la salle de sport qu’il y a au sous-sol et j’avais dit aux propriétaires que si jamais ils voulaient vendre leur maison, que je voudrais l’acheter, et c’est ce qui s’est passé.
CH : Où as-tu grandi dans Clare ?
AC : J’ai grandi à Meteghan, et j’aimais ça là parce qu’il y avait une belle plage de sable en arrière de ma maison. Ce n’est pas comme Comeauville, mais il y a quand même une belle plage ici aussi.
Entrevue avec la Ferme DK
Mes grands-parents, Denise Comeau et Kenneth Deveau, ont une ferme qui s’appelle la Ferme DK. Voici une entrevue avec eux.
CH : Comment s’appellent tous les chevaux sur la ferme ?
FDK : Les premiers que nous avons eus, c’était Citrouille et Coco et, ensuite, il y a eu Cayenne et Bea, Charlie, Silver et Fancy. Nous avons sept chevaux. Il y en a qui sont décédés, Pepper et Lucy. La plus jeune, c’est Charlie, qui a six mois, et la plus vieille, c’est Citrouille, qui a 25 ans.
CH : Pourquoi aimez-vous les chevaux ?
FDK : Ça, c’est une question qui est difficile à répondre. J’avais des chevaux quand j’étais petite. J’ai toujours été passionnée de chevaux. J’ai toujours aimé ça, mais je ne pouvais pas imaginer qu’un jour j’en aurais. Une journée, moi et Kenneth, nous étions en vacances en Colombie-Britannique, Kenneth n’avait jamais été sur un cheval avant et en débarquant, il m’a dit “Denise, on s’achète des chevaux”, comme un coup de foudre pour les chevaux. Donc trois semaines plus tard, nous avons acheté Coco et Citrouille.
CH : Pourquoi avez-vous voulu des chevaux ?
FDK : Je pense que nous avons voulu avoir des chevaux parce que j’aime ce que je ressens. Ils ont un bel esprit et nous avons une connexion avec eux qui ne s’explique pas. On dirait parfois qu’ils savent ce qu’on pense. C’est vraiment des bêtes majestueuses. Aussi, c’est surtout parce que, pour nous, c’est un style de vie, c’est-à-dire que c’est plus qu’un passe-temps […] ça nous donne de l’exercice, ça nous fait prendre de l’air, ça nous fait nous soucier, ça nous donne des responsabilités. C’est bon. Je n’aime pas aller au centre sportif faire de l’exercice. Ceci, c’est mon exercice et quand grand-père monte à cheval, il apprend quelque chose de nouveau.
CH : Avez-vous d’autres animaux sur la ferme ?
FDK : J’ai un chien qui s’appelle Henri et j’ai des poules. Henri a 11 ans. J’ai sept poules et deux coques. Il y a une poule qui s’appelle Minette et un des coqs qui s’appelle Archange. Nous avons aussi d’autres chevaux qui sont [en] pension sur la ferme. Il y a Sami, qui était le premier cheval né sur la ferme et qui a été acheté par les voisins, donc il habite encore ici. Il y a aussi Beau et Chance, qui sont aussi en pension ici. Bea est enceinte et va avoir un bébé cheval en avril.
CH : Qu’est-ce que vous faites dans l’aréna (le manège) ?
FDK : Dans l’aréna, on monte à cheval et on fait de l’entraînement et des exercices. C’est aussi un endroit pour faire la fête et jouer. C’est un endroit que la famille peut utiliser. Ce qui est vraiment bien avec l’aréna, c’est qu’en hiver quand il fait laid et l’été quand il pleut, on peut toujours y aller et être à l’abri.