le Mardi 10 décembre 2024

Il est tout simplement phénoménal que cette ancienne tradition acadienne vive encore de nos jours. Elle a été transmise de génération en génération comme si elle portait une torche qui illumine une semaine morne au cœur de l’hiver.

De nombreux personnages légendaires ont maintenu cette tradition en vie et ont encouragé de nombreuses personnes à la perpétuer. Par exemple, dans le village de Saint-Joseph-du-Moine, feu Joseph (à Polite) Delaney était connu pour son amour de la vie, son humour contagieux et son sens de l’esprit communautaire. Il était très amusant et ne manquait jamais l’occasion de participer aux festivités locales telles que La Chandeleur, La Mi-Carême, les mariages, les concerts scolaires, etc. Il essayait toujours de transmettre l’importance des vieilles traditions et de les garder vivantes et prospères.

Pendant la Mi-Carême, la maison de Joe et Bella était la préférée, car ils ouvraient leurs portes aux Mi-Carêmes et aux observateurs. Il décorait l’extérieur de la maison avec des mannequins déguisés et des panneaux. Tout le monde était le bienvenu, de jour au soir. Lors d’une conversation, il y a de nombreuses années, je me souviens que nous avons parlé de cette vieille tradition et de ce qu’elle était dans le temps et il a décrit : « Eh bien, vous savez que Mi-Carême signifie milieu du Carême. À l’époque, c’était strict. Le Carême était une période de quarante jours très dure. Les gens devaient aller souvent à l’église et jeûner. Pas de sucreries, de la viande une fois par semaine, pas de fêtes et beaucoup de prières. » Il poursuit : « Alors, laissez-moi vous dire que lorsque nous avons eu cette pause de trois jours au milieu, nous étions très heureux. Nous avons eu tellement de plaisir à nous habiller avec de vieux vêtements et des masques et, bien sûr, nous avons adoré les douceurs. On pouvait manger ce qu’on voulait   C’était incroyable. »

J’ai demandé à Joe où il trouvait les vêtements pour se déguiser à l’époque et il m’a répondu : « Eh bien, certains vêtements étaient simplement des objets abandonnés qui ne servaient plus à rien. Si nous avions de la chance, nos parents vivant aux États-Unis allaient dans des ventes de charité à Waltham et ils récupéraient des barils de vêtements qu’ils nous envoyaient par la poste. Une partie des vêtements était mise de côté pour les festivités de la mi-carême.” Il ajoute : « De nombreuses familles recevaient des barils de vêtements et il était donc amusant d’échanger des vêtements afin d’en avoir suffisamment pour les trois jours. Vous ne pouviez pas vous rendre deux fois dans une maison avec le même déguisement, sinon ils savaient qui vous étiez. »

« Les gens d’ici, ils sont plutôt bons pour deviner. Je jure que certains sont meilleurs que des détectives. Vous devez tout couvrir. S’ils voient vos oreilles, vos yeux ou votre nez, oh oui, ils vous reconnaissent », a déclaré Delaney. « En ce temps-là, nous n’avions pas de magasins ou de maisons pour louer des costumes. Nous devions fabriquer les nôtres, mais cela faisait vraiment partie du plaisir. »

De 1958 à 1984, Joe a porté le titre de concierge de l’école Saint-Joseph-du-Moine, mais il était bien plus que cela. Il était très impliqué dans la vie des élèves, dans les sports et la liste est longue. Je me souviens très bien de Joe nous montrant des danses traditionnelles, nous apprenant des chansons/musiques et nous expliquant l’importance des coutumes et d’honorer nos ancêtres en n’oubliant pas ce qui nous a été transmis par nos ancêtres. Il n’en était peut-être pas conscient, mais il était l’un des enseignants les plus inspirants de cette école… car l’éducation prend toutes sortes de formes.

À sa retraite, lui et quelques autres membres de la famille ont décidé de défricher douze acres de front broussailleux et de cultiver la terre, située à Cap LeMoine. Année après année, les jardins ont grandi et comme il n’y avait aucune surveillance des cultures. Joe et ses fils ont construit trois épouvantails destinés à empêcher les animaux sauvages d’entrer dans le potager. Ils ont installé les épouvantails dans le jardin la nuit, et le matin suivant, ils ont trouvé un bus charter et plusieurs voitures stationnées sur le bord de la route. En tout, il y avait plus de cinquante personnes dans le champ qui regardaient les épouvantails et prenaient des photos. Selon Delaney, une femme de Californie lui a dit : « Joe, au nom du ciel, ne t’occupe pas de ton jardin. Mets plus d’épouvantails. C’est ce que nous voulons voir. Si tu peux faire ces trois-là, tu peux en faire plus. Et c’est ce que les gens veulent voir. Au lieu de ces boutiques de souvenirs et de ces musées et tout ça. » Cela a inspiré Delaney à commencer à créer d’autres épouvantails. En 1984, Delaney avait créé un total de 12 épouvantails; en 1985, ce nombre est passé à environ 30, et en 1986 il y avait 46 épouvantails. En 1986, les épouvantails de Joe ont reçu environ 18 000 visiteurs du monde entier. En 1989, il avait attiré plus de 27 000 visiteurs. À cette époque, Delaney appelait son village d’épouvantails le Joe’s Drive-in Theatre of Scarecrows.

En effet, le Joe’s Scarecrow Village était une collection d’épouvantails situés dans un champ le long de la Cabot Trail, une autoroute très fréquentée par les touristes. Les épouvantails étaient habillés de divers costumes, dont celui d’un pêcheur, d’un couple de mariés, d’écoliers, de célébrités et de politiciens. Joe Delaney, le créateur de l’attraction, a décrit les costumes comme étant similaires à ceux portés traditionnellement par les Acadiens de la région pour les fêtes de la Mi-Carême. Les épouvantails étaient étiquetés avec des noms et des descriptions, certains d’entre eux étant des monuments commémoratifs de la population locale. Le village comportait une boutique de souvenirs et un snack-bar. L’attraction ne faisait pas payer d’entrée mais acceptait les dons pour l’entretien continu du projet. En tant que nouveau site touristique, Delaney a reçu un prix d’innovation de l’Association touristique du Cap-Breton et un prix du tableau d’honneur de l’Association de l’industrie touristique de la Nouvelle-Écosse.

Joe et sa famille ont créé un produit unique qui offrirait aux visiteurs du monde entier un endroit où ils pourraient partager des sourires, des rires, une touche de notre tradition acadienne et une hospitalité chaleureuse. C’était comme voir la Mi-Carême toute l’année et un moment fort pour de nombreux visiteurs de la région.

Joe est décédé le 2 février 1996 à l’âge de soixante-dix-neuf ans. Ses épouvantails ont fini par être enterrés eux aussi. Bien que Joe manque à sa famille et à tant d’amis, son esprit vit à travers ses enfants et tous les souvenirs que nous avons de lui, comment il nous faisait rire et touchait l’enfant en chacun de nous. Il n’est pas étonnant qu’il y ait un endroit spécial dédié à Joe Delaney au Centre de la Mi-Carême à Grand-Étang.  C’est comme s’il veillait sur tous les masques étonnants, sur le décor et sur ceux qui entrent, hypnotisés par l’entourage représentant cette ancienne coutume acadienne. Je ne doute pas que Joe serait très fier des efforts de la Société de la Mi-Carême et des autres qui travaillent sans relâche pour maintenir cette tradition en vie et la partager avec le reste du monde.

Je pense souvent à Joe et à sa joie de vivre. C’est un personnage haut en couleur. Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour m’asseoir avec Joe et entendre d’autres de ses histoires. En ces temps de folie, le voir chanter et jouer « Mal habiller » serait un vrai cadeau!

Daniel Long, négociateur pour l’APPBUSA, a noté que les quelque 40 professeurs et bibliothécaires des cinq campus de l’Université dans la province demandent de meilleures transparence et communication avec l’administration de l’Université.

Le personnel en grève a procédé à un tintamarre avec des casseroles et poêles le long du trottoir depuis le chemin du quai du village jusqu’à l’Université pour appuyer les étudiants du campus de la Pointe-de-l’Église qui ont vu leur cafétéria fermée récemment. La cafétéria est fermée depuis le 27 février. « Le mardi 8 mars, nous avons marché en solidarité avec les étudiants qui doivent maintenant préparer leurs propres repas dans les cuisines des résidences où il y a peu de casseroles et de poêles. Nous avons même donné des casseroles et des articles de cuisine aux étudiants. Il y a beaucoup d’étudiants qui ne savent même pas faire la cuisine », estime-t-il.

Le vendredi 11 mars, alors qu’ils étaient en ligne de piquetage au campus de Halifax, leur porte-parole, le professeur Jean Wilson, a subi un malaise dont il en est décédé. Les grévistes en deuil ont tenu à lui rendre hommage pour son service à l’Université, donc il y avait une pause. La morale était très basse.

Cependant, les négociations vont continuer. « Nous avons demandé à l’administration de l’Université que les négociations reprennent. Depuis la conciliation en novembre, nous avons demandé cela cinq fois. Ils ont accepté et nous reprenons le mercredi 16 mars. Nous espérons qu’il y ait un rapprochement entre les parties. Il y a eu beaucoup de résistance pour se rapprocher à l’Association », a dit Daniel Long.

Pour sa part, le recteur et vice-chancelier de l’Université, Allister Surette, a noté que le tintamarre des professeurs et bibliothécaires du 8 mars au sujet de la fermeture de la cafétéria n’avait rien à faire avec les négociations. « Au trimestre d’hiver, les cours étaient virtuels à cause de la pandémie, selon lui. Donc, il y a très peu d’étudiants sur le campus. Le campus peut accueillir jusqu’à 270 étudiants et la moyenne en résidence est d’environ 200. Seulement 20 à 25 étudiants restent sur le campus et ce n’est certainement pas rentable pour le fournisseur externe, Chartwell. La décision a donc été prise de fermer la cafétéria. Les étudiants en général préfèrent ne pas prendre le plan de repas. Nous avons remboursé les étudiants pour leur plan et les avons placés dans les résidences où il y a des cuisinettes. Le département de la vie étudiante a travaillé avec les étudiants pour trouver cette solution. »

Quant aux négociations qui ont repris le 16 mars, le recteur se dit encouragé de retourner à la table et faire avancer les pourparlers.

Dès son arrivée en juillet 1990, il s’est investi corps et âme dans son enseignement tout en nouant des rapports amicaux avec les étudiantes et étudiants. Leur formation lui tenait autant à cœur que leur épanouissement personnel, et cela, qu’il les croisât en salle de classe, à la patinoire ou pendant une activité de plein air. Il était d’ailleurs fanatique de plein air, comme peuvent témoigner ses voisins du Bas-de-la-rivière, qui le voyaient souvent passer avec sa planche à pagaie ou faire de la course à pied.

Il était une source d’inspiration, offrait des conseils avisés et faisait preuve d’une grande bienveillance à l’égard de ses collègues du département des études françaises, surtout des jeunes professeures et professeurs nouvellement arrivés à Sainte-Anne. Pour eux, il était un pilier, une présence rassurante et savait mieux que nul autre les faire rire à tout moment grâce à son sens de l’humour.

De 1995 à 2003, il était membre du comité de rédaction et de direction de Feux Chalins : Littératures des maritimes, qui présentait des textes de prose et de poésie dans les deux langues officielles. En 2013, il a publié un recueil de poésie Grand vent de tempête : poésie, aux éditions Maison nouvelle fédération. En 2016, il a fait paraître, avec Jimmy Thibeault, Daniel Long et Désiré Nyela, Au-delà de l’exiguïté. Échos et convergences dans les littératures minoritaires, aux éditions Perce-Neige.

Depuis plusieurs années, il occupait le poste de secrétaire à l’édition au Comité de rédaction de Dalhousie French Studies : revue d’études littéraires du Canada atlantique, l’une des revues savantes les plus importantes de la francophonie canadienne.

« J’ai beaucoup apprécié Jean Wilson en tant que collègue et je suis très reconnaissant de sa contribution à l’Université Sainte-Anne. Je garde de très bons souvenirs des moments passés dans le vestiaire et sur la glace, lors des soirées de hockey. Son départ laissera un énorme vide dans la communauté universitaire et à la Baie Sainte-Marie. »

Allister Surette, recteur, Université Sainte-Anne

Tous les membres de la communauté universitaire présentent leurs plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches et notamment à ses enfants, Maxime, Jessica (diplômée de l’Université Sainte-Anne en 2016), Vanessa (diplômée de l’Université Sainte-Anne en 2017) et Jean-Pascal.

D’après des données d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), 180 de ces 9 020 nouveaux résidents sont francophones, soit 2 %.

Pour Emmanuel Nahimana, gestionnaire du Programme d’Immigration francophone de la Nouvelle-Écosse, c’est notamment l’arrivée de réfugiés qui a permis à la province d’accueillir quelque 7 580 immigrants en 2019.

En 2021, les nouveaux venus en Nouvelle-Écosse ont immigré principalement de l’Inde, de la Chine, des Philippines, de la Corée du Sud et du Nigéria, indique le gouvernement par communiqué.

D’après M. Nahimana, la province a besoin de ces gens, qui répondent aux besoins provinciaux en main-d’œuvre dans des secteurs comme les soins de santé et les métiers spécialisés.

Le communiqué du ministère mentionne en outre que « la Nouvelle-Écosse vise à doubler sa population pour atteindre deux millions d’habitants d’ici 2060, avec l’objectif d’attirer 25 000 nouveaux arrivants par année » (traduction libre).

Selon Statistique Canada, la province dépasse dorénavant le million d’habitants.

Travailler de concert

avec la province

Malgré tous ces chiffres positifs, Emmanuel Nahimana est bien conscient qu’il reste encore beaucoup de travail à faire pour attirer des francophones.

Le gestionnaire explique que le Programme d’Immigration francophone de la Nouvelle-Écosse est lié à deux ministères : Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) pour le fédéral, et Travail, Compétences et Immigration pour le provincial. Les deux instances soutiennent les efforts du Programme, qui en est à 16e année d’existence.

Pour arriver à de meilleurs chiffres en matière d’immigration francophone, M. Nahimana indique que son bureau est en train de « travailler avec la province pour trouver de nouveaux moyens afin d’attirer des francophones dans la province. »

Sans spécifier de date, le gestionnaire précise qu’un plan d’action devrait bientôt voir le jour.

« Toute ma vie, j’ai toujours voulu être bilingue »

Originaire de la République démocratique du Congo, Mike Baganda est arrivé à Dartmouth il y a un peu plus de cinq ans. Il venait de passer quelques années en Ouganda afin de fuir les violences dans son pays d’origine.

Informaticien de formation, il ne regrette pas sa décision d’avoir choisi la Nouvelle-Écosse comme destination canadienne : « Toute ma vie, j’ai toujours voulu être bilingue », mentionne-t-il.

Cela ne l’empêche pas d’être en contact avec la communauté francophone, lui qui a même effectué un stage auprès du Programme d’Immigration francophone de la Nouvelle-Écosse.

Mike Baganda se rappelle d’ailleurs avoir participé à une excursion à Chéticamp organisée par la Fédération des Acadiens de la Nouvelle-Écosse (FANE) : « Les nouveaux arrivants sont parfois étonnés de trouver une communauté francophone ici », observe-t-il.

D’ailleurs, s’il avait un seul message à livrer, ce serait de faire davantage la promotion du fait français auprès des nouveaux immigrants francophones.

« Vous savez, le désir de parler français est là. Mais si on allait davantage vers les immigrants pour leur montrer qu’ils peuvent obtenir des services en français, ce serait bien », conclut Mike Baganda.

Gestionnaire au sein du Programme d’Immigration francophone de la Nouvelle-Écosse, Emmanuel Nahimana aimerait bien que plus de francophones de divers horizons choisissent la Nouvelle-Écosse comme lieu d’établissement. 

Programme d’Immigration francophone de la Nouvelle-Écosse

Au fil de ce documentaire, le public parcourt les quais à la rencontre de six femmes capitaines inspirantes en compagnie de Marilyn Gauvin, une jeune pêcheuse de Lamèque, au nord-est du Nouveau-Brunswick, qui aspire à prendre la barre d’un bateau de pêche.

Avec ses personnages attachants et ses images prenantes, ce film illustre bien qu’il n’est pas nécessaire d’être un homme pour devenir capitaine d’un tel bateau.

« J’aime 100 fois mieux faire ma petite pêche que d’être enfermée dans un bureau », affirme d’ailleurs l’une des capitaines.

Des pionnières à plus

d’un égard

Si de plus en plus de femmes sont membres d’équipage, encore très peu choisissent de devenir maitres à bord. Depuis 2003, seulement 18 femmes ont suivi le cours de capitaine à l’École des pêches de Caraquet, au Nouveau-Brunswick.

Le film donne la parole à des capitaines de la Péninsule acadienne, dont l’une des pionnières dans son domaine, la crabière Odile Gauvin-Mallet.

Celle qui a connu des débuts difficiles pour faire sa place dans un monde d’hommes a transmis sa passion à sa fille Jolène Mallet, nouvellement capitaine d’un homardier.

La plupart de ces pêcheuses sont aussi des mères de famille

Le cinéaste s’est rendu jusqu’à Lunenburg, en Nouvelle-Écosse, afin d’y rencontrer Gail Atkinson qui dirige le seul équipage entièrement féminin au Canada.

« Je voulais absolument filmer sur un bateau où c’était que des femmes pour voir comment l’ambiance est différente, admet Phil Comeau. Et comme on voit dans le film, c’est beaucoup plus relax, plus amusant, plus agréable. Les femmes ont l’air d’avoir beaucoup de plaisir. »

Les femmes capitaines « s’occupent aussi plus de leur équipe d’un point de vue humain », remarque le réalisateur.

Par exemple, Gail Atkinson remet un pourcentage des revenus aux membres de son équipage, ce qui est assez avant-gardiste dans l’industrie, mentionne le réalisateur.

La capitaine de Lunenburg raconte que, lorsqu’elle était jeune, ce métier n’était pas possible pour elle. Aujourd’hui, elle ne veut pas simplement gagner sa vie de la pêche, elle veut être la meilleure.

Genèse du documentaire

Le film nous transporte sur les bateaux de pêche où l’on voit ces femmes à l’œuvre. Elles ont toutes leur propre façon de fonctionner, note le cinéaste, ouvrant ainsi un monde de possibilités.

Phil Comeau raconte que le tournage a été assez laborieux à cause de la pandémie, du report de l’ouverture de la pêche et d’un évènement tragique survenu en cours de production.

Le tournage de 20 jours s’est déroulé en quatre temps au printemps, à l’été et à l’automne de 2021.

L’idée originale du projet est venue du producteur Jean-Claude Bellefeuille. Un premier scénario avait été écrit par Jacques Hamelin.

La rencontre de Phil Comeau avec Marilyn Gauvin a été déterminante dans la suite des choses. Il tenait à réaliser ce film avec la jeune femme, qui mène sa propre quête.

« Je pense qu’elle [Marilyn] va inspirer aussi beaucoup d’autres jeunes femmes à vouloir se lancer dans l’industrie de la pêche. Aussi celles qui rêvent de devenir capitaines vont voir que c’est possible », croit le réalisateur.

D’ailleurs, à la suite du tournage, la jeune femme de Lamèque s’est inscrite à l’École des pêches pour suivre son cours de capitaine à l’automne prochain.

Tournage en mer

Phil Comeau a une feuille de route bien garnie. Il a déjà réalisé une centaine d’œuvres pour le cinéma et la télévision. Or, filmer en mer comporte son lot de défis, admet le réalisateur.

Il a déjà tourné plusieurs films en mer. Il a notamment traversé l’Atlantique sur un grand voilier, depuis l’Afrique du Sud jusqu’en Amérique du Nord.

Selon lui, toute l’équipe doit avoir le pied marin

« Ce n’est pas évident parce que, le moindrement que c’est rough, il faut être solide. Il faut que la caméra soit solide. Il faut que Mario Paulin [caméraman] bouge avec les vagues, si on peut dire. C’est du sport », trouve Phil Comeau.

Il ajoute que, « sur les bateaux, il n’y a pas énormément d’espace. Donc il faut vraiment se faire petit pour arriver à trouver des angles intéressants. »

« On expérimente aussi avec des perches. On a évidemment un drone, ce qui nous permettait de voir un peu tout le tour du bateau, pas seulement l’intérieur. On a beaucoup expérimenté en terme technique pour arriver à avoir des prises inusitées », raconte-t-il.

« Les femmes peuvent

tout faire »

Phil Comeau espère que ce film encouragera les femmes à devenir capitaines et à essayer de nouvelles choses si elles en ont envie.

« Les femmes peuvent tout faire. Il n’y a plus de carrières d’homme et de carrières de femmes », convient-il.

Le documentaire Femmes capitaines suscite déjà de belles réactions du public. La musique a été composée par Isabelle Cyr et Yves Marchand.

Note : Dans cette chronique, le terme « femme » inclut toute personne s’identifiant comme telle, peu importe qu’elle soit cis, trans ou autre.

L’Acadie de la Nouvelle-Écosse est riche en musique et musiciens, de différents horizons et origine, qui créent en français. Ce qui semble manquer est la présence active des femmes dans ce milieu — spécifiquement au niveau des auteures-compositrices-interprètes. Nous n’effaçons pas la présence des femmes qui y sont déjà, telles Mary Beth Carty et Sylvia Lelièvre, mais l’on remarque la grande disparité entre les sexes qui persiste.

Les groupes musicaux aussi sont majoritairement menés, si non entièrement composés, d’hommes. On peut visiblement noter cela dans la sélection même des artistes pour cette série de chroniques (P’tit Belliveau, Sluice, Cy, etc.), mais aussi historiquement avec des artistes musicaux qui ont représenté la province sur la scène nationale et internationale : de Grand Dérangement à Ronald Bourgeois à Arthur Comeau.

Ce n’est pas nier leur contribution et leur talent, mais pour souligner la problématique présente. Il est facile de dénoncer qu’il y a un cruel manque de femmes sur scène, mais il est aussi important d’explorer des pistes, des explications ou des raisons pour lesquelles cela est le cas. Évidemment, des barrières générationnelles reliées à l’accès aux ressources (financières, indépendance, rôles imposés, etc.) y sont notables, mais nous allons explorer le pourquoi de la situation et le comment de possibles solutions.

Afin de donner une voix à celles qui sont impliquées, nous avons discuté avec plusieurs artistes sortants de la relève musicale féminine en Nouvelle-Écosse sur le sujet :

En parlant avec Laura Rae (qui a récemment écrit des chansons en français grâce au mentorat d’Émilie Landry, une auteure-compositrice-interprète de Campbellton au Nouveau-Brunswick), elle explique : « J’ai reçu une bourse de la Fondation SOCAN pour le programme de Production Women Equity X Mentorship, un programme qui existe puisqu’une étude a été publiée qui démontre que seulement 2,1 % des chansons dans le Billboard Top 100 ont été réalisées par des femmes ».

Elle pense aussi à la prochaine génération de créateurs, qui n’est pas souvent encouragée à poursuivre une carrière en arts, jeunes hommes ou femmes confondus. D’une récente expérience reliée au projet La Relève (projet de mentorat pour une relance musicale francophone en N.-É.), elle note « J’ai animé un groupe de jeunes femmes dans l’écriture de chansons pour La Relève vol. 3 et, en même temps, je leur ai enseigné un peu de production, un peu sur la publicité, sur les droits d’auteur et la distribution de musique. Je veux qu’elles soient autonomes et outillées, plus que je l’étais dans ma jeunesse. »

D’après Vickie Deveau, ce n’est pas le talent qui manque, mais plutôt un mouvement de soutien qu’il faut mettre en place. « Selon moi, ça prend un mouvement d’encouragement des femmes déjà sur la scène, pour inspirer celles qui ont besoin de lumière. » Ainsi, la génération déjà présente aurait plus de visibilité, ce qui donnera aux artistes à venir des exemples et une idée qu’elles aussi peuvent se lancer dans le secteur.

Micaela Comeau, qui est non seulement artiste, mais enseignante et mère, nous partage aussi sa façon de combattre les aspects intrinsèques du sexisme dans les paroles de chansons populaires. « Si nous chantons une chanson encore et encore parce qu’elle est accrocheuse, nous programmons nos esprits, d’une certaine manière, à ce que nous chantons. J’utilise mes propres paroles pour combattre contre les chansons qui peuvent être dégradantes envers les femmes. » Elle remarque aussi que le milieu musical n’est pas uniquement manquant au niveau des femmes sur scène, mais aussi dans le processus de création, une des raisons probablement clés à résoudre le questionnement dans cette chronique « J’ai l’impression que nous ne voyons pas autant de femmes productrices, donc nous ne pensons pas toujours pouvoir le faire nous-mêmes. »

La production musicale est clé, afin d’avoir plus de produits finis (singles, EP, albums, etc.). Cette négligence mène à un manque de tournées, de spectacles et une absence générale des femmes dans les festivals, les émissions, etc. Les femmes créent, mais souvent, l’étape suivante n’est pas franchie en raison d’une absence d’information et d’un manque d’accessibilité. Cela n’est pas exclusif aux femmes, mais lorsqu’elles ne font pas partie de réseaux et sont hors du bouche-à-oreille qui offre aux hommes leurs chances de produire un album, au bout de la ligne, nous nous retrouvons (diffuseurs, promoteurs et public) avec un manque de diversité sur scène.

Des actions concrètes venant d’institutions, de regroupements et d’associations sont impératives afin d’enclencher le processus. Luc d’Éon, DG de la Fédération culturelle acadienne de la N.-É. nous révèle : « Depuis longtemps, la FéCANE reconnaît l’enjeu du nombre moins élevé de femmes dans le domaine artistique professionnel. Avec la série d’activités et de formations “Création au féminin”, rendues possibles grâce à l’appui financier du Conseil des Arts du Canada, nous serons enfin en mesure d’aborder directement le problème. » Ces fonds et efforts ne marquent qu’un début : « Ce projet ne représente qu’un premier effort concret à encourager et à développer plus d’artistes féminines des communautés acadiennes et francophones de la Nouvelle-Écosse. »

Michelle Deveau, artiste de Chéticamp, nous raconte la réalité des femmes dans la musique. Elle exprime son impression de devoir se prouver à plus de niveaux que les hommes, comme dans beaucoup de métiers dominés par le genre masculin (médecine, mécanique, sciences, etc.). « Être une femme dans le monde de la musique a ses défis. On dirait qu’il y a seulement de la place pour un certain montant de féminité sur le marché de la musique et il faut mériter sa place non seulement comme artiste, mais comme femme aussi. »

Une fois qu’il y aura des ressources disponibles, plus de femmes sur scène et une (re)valorisation des arts au féminin : le succès des prochaines générations sera plus facile. À plus long terme, se décentraliser de la dichotomie des genres (féminin vs masculin) de notre société, nous offre la chance « d’élargir la diversité » aux pluralités de genres, d’identités et plus.

Lilianne Cormier, qui va sortir des chansons originales au grand public dans les mois à venir, nous explique sa réflexion sur la contraignante boîte métaphorique où l’on place les femmes, mais aussi des étiquettes dans notre société. « Ces derniers temps, je me suis retrouvée à rechercher mon identité de genre et où je me retrouve sur le spectre de la binarité — ou non-binarité. C’est une grosse question qui s’est ouverte en moi, mais avec beaucoup de réflexion, je réalise de plus en plus à quel point il m’est important de m’identifier comme femme acadienne. Être une femme, ça ne veut pas dire “confondre avec les normes de la société”, qui oppressent les femmes et les mettent de côté pour privilégier le succès des hommes. »

Elle continue, en expliquant que la liberté d’expression (à noter que cette liberté a été brimée pour les francophones, durant longtemps, dans cette province) est clé et qu’il ne faut pas laisser d’autres groupes minoritaires tomber dans le processus. « Mes expériences de vie ont allumé une étincelle en moi, qui fait en sorte que je veux me battre pour une meilleure représentation d’artistes (et de gens) féminins et non-binaires. C’est important pour moi de m’identifier comme femme acadienne et de me battre pour mes droits : puisque je ne veux pas que les prochaines générations aient à se battre pour pouvoir s’exprimer librement. »

Parler d’un manque de femmes présente dans la scène musicale, n’a pas comme but pour rejeter ceux qui y sont déjà, mais de demander de faire une place en plus, pour celles qui n’en ont toujours pas.

Où sont nos Hay Babies, notre Lisa Leblanc et notre Chloé Breault ? Eh bien, elles sont très probablement déjà là. Elles sont prêtes à faire bouger les choses, à jouer de la guitare, crier dans un micro et frapper des cymbales. Il est temps de laisser les femmes faire du bruit, hors du tintamarre du 15 août.

Une journée d’activités était prévue en collaboration avec la Communauté francophone accueillante (CFA) pour souligner aussi le début du carême. Une trousse de fabrication de masques pour le Mardi gras a été distribuée pour les gens intéressés à décorer des masques qu’ils ont pu porter le jour de la fête. Un concours a été lancé avec des prix de participation pour choisir un masque gagnant. C’est celui de Gisèle Thériault qui a été choisi.

Les trousses, disponibles dès le dimanche précédent, comprenaient un masque blanc, des marqueurs, des auto-collants et du matériel pour tout âge. La fabrication des masques était laissée à l’imagination des gens.

Le restaurant Chez l’ami à la Pointe-de-l’Église a offert des plats de gumbo de 11 h à 13 h 30 ou jusqu’à l’épuisement du stock. Le tout était vendu en peu de temps.

En soirée, il y a eu un spectacle virtuel avec le groupe Cadie diffusé par You Tube avec le service technique professionnel de Mile East. Le spectacle a eu lieu sur place dans la maison Richelieu à La Butte. Les musiciens étaient Simon Robichaud, Marcel Weaver, Sébastien Dol, Gérald Thériault et Gilles Saulnier. Le thème de la musique était le Mardi gras, donc plusieurs pièces de la Louisiane. On estime que plus de 3 000 personnes ont visionné le spectacle à l’ordinateur.

La SAC espère pouvoir organiser une telle activité en personne l’année prochaine. « Les gens étaient excités, estime Nathalie Robichaud, directrice générale, puisqu’on était vers la fin des restrictions. La participation a été très bien, c’était un méga succès », selon elle.

Dix élèves de l’école NDA ont participé à ces sessions avec un expert dans le domaine, M. Roman Souchko – Directeur créatif chez Playground Creative Agency.

Le terme 3-D (qui signifie : trois dimensions ou tridimensionnel) décrit une image qui donne la perception de la profondeur. Les images 3-D sont rendues interactives afin que les utilisateurs se sentent impliqués dans la scène, cette expérience est appelée réalité virtuelle.

Les étudiants ont suivi des formations dans les catégories suivantes : Modélisation d’objets, Création de métiers et de couleurs, Création de groupes d’éléments 3-D, Animation d’éléments et de caméras et Composition vidéo et musique. Les participants ont été intrigués, voire fascinés par cette nouvelle méthode de conception.

La coordinatrice du projet, Joeleen Larade, croit fortement aux initiatives visant à former les jeunes dans tous les secteurs artistiques : « Ces formations sont essentielles pour renforcer les sentiments d’appartenance à notre langue et à notre culture à travers diverses facettes créatives. »

Toujours amusant de voir nos jeunes sur scène. Ici, le groupe Les Bougraisses se produit lors d’une collecte de fonds pour le Conseil des arts de Chéticamp. 

Rosie Aucoin-Grace

C’est une excellente nouvelle pour de nombreuses personnes, en particulier pour les entrepreneurs et le secteur du divertissement, qui a été pratiquement paralysé par la pandémie. Les performances virtuelles étaient bien organisées et impressionnantes, mais rien ne remplace une performance en public.

Les personnes impliquées dans Le Conseil des arts de Chéticamp sont plutôt soulagées et ont hâte de reprendre leur rôle dans leur communauté.

La directrice générale, Elyse Delaney, a parlé du premier événement à venir : “Nous sommes très heureux d’annoncer que le 19 mars, nous présenterons notre premier événement de collecte de fonds depuis 2020.” Elle a poursuivi “Nous connaissons bien la version du Radiothon de Le Conseil, qui invite chaque année des musiciens locaux à la Place des arts Père Anselme Chiasson, pour jouer devant les auditeurs à la radio CKJM ou en direct au théâtre.”

« Cette année, nous élargissons notre public en diffusant également l’événement sur nos plateformes en ligne. Nous aurons un flux en direct sur YouTube qui sera également partagé sur notre page Facebook. Nous avons invité des musiciens de tout le Canada à envoyer des vidéos de leurs performances afin que nous puissions également accueillir des artistes de l’extérieur de notre communauté », explique Mme Delaney.

Elle poursuit en parlant de certaines mesures qui ont été mises en place, « Depuis janvier, deux comités importants ont été mis en place, celui de la programmation et celui de la collecte de fonds. À mesure que nous avançons, nous nous rendons compte que pour que les gens puissent bénéficier de la communauté artistique, il faudra l’aide et le temps de personnes qui partagent leur passion pour les arts. »

« Les fonds recueillis lors du Radiothon et d’autres événements de collecte de fonds de ce type permettront au Conseil des arts de maintenir ses activités et de contribuer au soutien nécessaire de la communauté pour compléter Le Quartier Culturel. Nous sommes impatients de donner le coup de départ de nos activités pour la saison 2022 », a déclaré Mme Delaney.

« Cette année, le Conseil des arts s’est fait une priorité de terminer la construction du Quartier Culturel et de reprendre avec enthousiasme notre programmation culturelle. Malheureusement, depuis la pandémie, nous avons hésité à faire appel au soutien financier de la communauté en raison de toutes les incertitudes et des besoins ressentis par tous. Ceci étant dit, nous croyons encore plus fortement que la réalisation du Quartier Culturel sera une contribution sûre et rassembleuse pour notre région en offrant des services inclusifs et en offrant un enrichissement à tous les secteurs de notre communauté.

Notre comité de collecte de fonds doit réunir une somme considérable pour achever la construction de ce projet. Ces fonds montreront le soutien de la communauté à cette entreprise et permettront aux agences fédérales et provinciales de contribuer davantage étant donné la croyance de notre communauté dans le Quartier Culturel » dit Delaney.

 

Ceux qui souhaitent faire un don ou honorer leurs promesses de dons peuvent le faire par etransfer à l’adresse suivante : donation@artscheticamp.org. Vous pouvez également vous présenter ou contacter le Conseil des arts de Chéticamp au (902) 224-1876, ou envoyer votre paiement à l’adresse suivante Le Conseil des arts de Chéticamp, C.P. 127 Chéticamp, N.-É., B0E1H0 ou honorer les promesses de dons à la Caisse populaire acadienne de Chéticamp.

Pour plus d’information sur les différents projets du Conseil des arts de Chéticamp, vous pouvez contacter la directrice générale, Elyse Delaney, au 902-224-1876 ou par courriel : direction@artscheticamp.org.

Lors d’une réunion régulière de la Société acadienne de Clare (SAC) le 28 février à Comeauville, le député était présent pour leur présenter des certificats de reconnaissance de la Province. Il a lu ses résolutions présentées à l’Assemblée législatives le 29 octobre dernier pour chacune des personnes. Voici en version abrégée les présentations faites à ces gens de Clare qui sont :

Evelyne LeBlanc-Joyce : « Attendu que Melle Evelyn LeBlanc-Joyce, jeune femme de Clare très impliquée dans sa communauté, a été présente aux activités comme participante ou bénévole; Attendu que le Certificat Denise-Samson, volet jeune femme décerné par la Fédération des femmes acadiennes, reconnaît une jeune Acadienne pour son dévouement à la cause de l’avancement des Femmes acadiennes et/ou francophone de la Province, qu’il soit résolu que les membres de l’Assemblée législative félicitent Mlle Evelyn LeBlanc-Joyce. »

Jocelyne Comeau : «  Attendu que Mme Jocelyne Comeau, originaire de Meteghan a dédié plus que 35 ans au développement communautaire en tant que membre du Conseil d’administration auprès de plusieurs associations acadiennes et francophones de sa communauté; Attendu qu’elle a été nommée récipiendaire du prix Hommage en développement culturel 2021 décerné par la Fédération culturelle acadienne de la Nouvelle-Écosse, qu’il soit résolu que les membres de l’Assemblée législative félicitent Mme Jocelyne Comeau. »

Elaine Saulnier-Thimot : « Attendu que Mme Elaine Saulnier-Thimot de Bangor est une bénévole très impliquée et infatigable dans sa communauté acadienne de la Baie Sainte-Marie, soit comme membre de plusieurs conseils d’administration, directrice générale de la Société acadienne de Clare ou membre fondatrice de la Fédération des parents acadiens de la Nouvelle-Écosse, de la Fédération régionale des arts et du Patrimoine de la Baie Sainte-Marie et du Conseil jeunesse provincial; Attendu qu’elle a été reconnue par la Compagnie des Cents-Associés francophones comme nouveau membre en l’an 2020 ; Attendu que cet honneur venant de la Compagnie des Cents-Associés francophones est décerné aux Canadiens et Canadiennes qui, de façon exemplaire, ont travaillé bénévolement au développement et à la promotion de la francophonie canadienne, qu’il soit résolu que les membres de l’Assemblée législative félicitent Mme Elaine Saulnier-Thimot. »

Glenda Doucet-Boudreau : « Attendu que Mme Glenda Doucet-Boudreau des Concessions est une femme très impliquée et infatigable qui travaille pour le droit des femmes et le droit à l’éducation francophone, soit comme présidente de l’Association Madeleine-LeBlanc, secrétaire de la Fédération des Femmes acadiennes de la Nouvelle-Écosse ou en étant à la tête de l’affaire Doucet-Boudreau c. la Nouvelle-Écosse pour le droit à l’éducation en français ;  Attendu qu’elle a été reconnue par la Compagnie des Cents-Associés francophones pour être un membre pour l’an 2021, Attendu que cet honneur venant de la Compagnie des Cents-Associés francophones est décerné aux Canadiens et Canadiennes qui, de façon exemplaire, ont travaillé bénévolement au développement et à la promotion de la francophonie canadienne, qu’il soit résolu que les membres de l’Assemblée législative félicitent Mme Glenda Doucet-Boudreau. »

Le député a aussi reconnu par la suite deux autres jeunes de la municipalité.

Sophie LeBlanc : « Monsieur le président, je prends la parole pour féliciter les quatre étudiants de l’École secondaire de Clare qui ont visité les résidents de la Maison au Coucher du Soleil à Saulnierville lors de la dernière fête de Saint-Valentin. Elles étaient là pour remettre aux résidents de ce foyer de soins de longue durée un sac de cadeaux et une carte célébrant la journée. Sophie LeBlanc, un membre du Conseil d’administration de la Société acadienne de Clare, a recruté Adèle Comeau, Denise Thibault, et France Boudreau pour l’aider à remplir ses sacs-cadeaux avec des casse-têtes et d’autres articles. Il s’agissait de la première d’une nouvelle initiative de la Société acadienne de Clare visant à financer des projets communautaires. Ayant reçu des fonds destinés à de tels projets, la SAC espère surtout d’inspirer nos jeunes à concevoir d’autres initiatives semblables. Aux étudiants de la SAC, je suis certain que les résidants ont apprécié votre geste généreux. » Il a remis un certificat de reconnaissance à Sophie LeBlanc.

Adrien Comeau : « Monsieur le président, en tant que député pour la première fois, je reconnaît le rôle critique que les bénévoles de ma campagne ont joué pour me faire élire en Chambre. Un membre de mon équipe, Adrien Comeau, a accepté d’être mon coordinateur de campagne, un poste habituellement occupé par un bénévole de campagne ayant plus d’expérience. Toutefois, j’avais confiance en Adrien. De plus, comme mon directeur de campagne était absent au moment du dépôt du mandat, Adrien a accepté d’agir comme directeur de campagne par intérim pendant une partie de la campagne. Je souhaite profiter de cet occasion pour remercier Adrien pour les rôles qu’il a joués dans ma campagne et pour la nouvelle perspective qu’il a apportée à la table ainsi que pour son engagement continu dans nombreuses organisations dans notre communauté. » Il lui a également présenté un certificat de reconnaissance.