le Jeudi 21 septembre 2023
le Vendredi 21 juillet 2023 11:00 Nos communautés - Clare

L’Université Saint-Anne comme deuxième arrêt dans la tournée promotionnelle du docu musical Y a Une Étoile

Un membre du Tintamarre de la Fierté pose pour une photo, tenant un drapeau trans dans une main et un bruiteur portant un drapeau acadien autour du cou.  — PHOTO - Shannon Nickerson
Un membre du Tintamarre de la Fierté pose pour une photo, tenant un drapeau trans dans une main et un bruiteur portant un drapeau acadien autour du cou.
PHOTO - Shannon Nickerson
Fierté Clare, la Société acadienne de Clare et ÉcolesPlus ont organisé un Tintamarre de la Fierté, le 29 juin, avant la projection du film Y a Une Étoile du réalisateur Julien Cadieux, filmé avec Bellefeuille Production, dans la salle Marc Lescarbot de l'Université Sainte-Anne.
L’Université Saint-Anne comme deuxième arrêt dans la tournée promotionnelle du docu musical Y a Une Étoile
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Les membres d’Écarlate de gauche à droite : Samuel Leblanc, Daphné McIntyre et Clémence Langlois.

PHOTO - Facebook - @Écarlate

(Des corrections concernant les faits ont été apportées à la version originale de cet article)

Le documentaire en français met en vedette Samuel LeBlanc du groupe musical Écarlate, un trio composé de M. LeBlanc, Daphné McIntyre et Clémence Langlois.

Le film suit le parcours de M. LeBlanc, un jeune homme transgenre de 18 ans qui explore son identité, sur les bandes sonores d’Angèle Arsenault, une célèbre musicienne acadienne.

 « Je me disais : c’est quoi [de] plus universelle puis rassemblant que la musique. En plus, on a toute chanté Angèle Arsenault […] c’est une façon de réapproprier et dire que, ben OK, nous autres aussi on a chanté. C’est les chansons à nous autres aussi, qu’on peut chanter tous ensemble », a dit M. Cadieux.

La drag queen Rea LaClare en première partie lors de la projection du documentaire avec une interprétation puissante de  This is Me, un extrait de The Greatest Showman. 

PHOTO - Shannon Nickerson

Parallèlement au voyage de LeBlanc, le film explore le parcours de vie d’autres habitants des provinces atlantiques vivant en tant que double minorité. 

Une projection du court-métrage Daniel Le Tisserand  a eu lieu avant le documentaire, avec Daniel Robichaud, un survivant du VIH de Clare qui a commencé à tisser comme thérapie, et Jack Murphy, un activiste des droits LGBTQ qui a fasciné Robichaud. 

« La Baie Sainte-Marie, c’est mon pays. J’aime la Baie. Tout le monde dit hello, tout le monde donne des sourires […] Je veux dire merci à l’amour de toutes les Acadiennes ici », a dit M. Murphy.

La projection a été inaugurée par le spectacle de la drag queen Rea LaClare (Réal Flynn), qui se produisait pour la première fois dans sa communauté. 

« C’était un peu éprouvant pour les nerfs, mais c’était bien. Je suis contente d’avoir enfin pu faire un spectacle pour Clare », a dit LaClare.

Avant d’être accessible au public en août sur les ondes d’Unis TV, le groupe poursuivra sa tournée dans les Maritimes et fera les arrêts suivants :

14 juillet – Caraquet première parrainée par Acadie Love (Cinéma du centre)

20 juillet – Fredericton première parrainée par Fredericton Pride

23 juillet – Charlottetown – première parrainée par Franco Queer ÎPÉ (Cinéma City)

27 juillet – Halifax – première parrainée par Halifax Pride (Centre Sainte-Anne)

Le film a été financé par le Fonds des médias du Canada et par le gouvernement du Nouveau-Brunswick.