HALIFAX – le mercredi 2 août 2023 à St. Matthew’s United Church, 1479 rue Barrington
ANNAPOLIS ROYAL – le jeudi 3 août 2023, au King’s Theatre, 209 rue St George
19h30-21h30 (portes ouvrent à 19h00)
ADMISSION: 45$
Réservez vos billets via https://orphanwisdom.com/nights-of-grief-and-mystery/

Une nuit improbable et cérémonielle de mots, d’émerveillement et de travail de l’esprit. C’est une occasion qui porte la marque de notre époque, puis elle est opportune, urgente, alerte. Une Nuit de deuil et de mystère [A Night of Grief and Mystery] combine les histoires et les observations de Stephen Jenkinson, auteur et activiste culturel, tirées de ces décennies de travail dans le domaine des soins palliatifs, accompagné des chansons et des sonorités originales par l’auteur-compositeur-interprète Gregory Hoskins.

Depuis 8 ans, ces deux artistes canadiens parcourent l’intersection de leur travail à travers 3 continents, 3 enregistrements et 2 courts-métrages (Lost Nation Road, 2019, dir. Ian Mackenzie ; Dead Starling, 2022). Ils ont été dans le studio et sont de nouveau sur la route, comme ils l’avaient fait au tout début : les deux, un chanteur et un conteur, au cœur des journées mystérieuses.

Déjà en tournée mondiale, en 2023, Jenkinson et Hoskins se sont rendus parmi les foules en Israël et aux États-Unis. Pour la toute première fois, ils seront parmi nous dans les Maritimes du Canada (Halifax et Annapolis Royal, N.-É., puis Saint Andrews et Dalhousie, N.-B.). Ensuite, le duo se verra traverser l’océan Atlantique jusqu’au Royaume-Uni, allant en Suède et en Norvège, pour ainsi revenir en Amérique du Nord et se rendre en Australie et en Nouvelle-Zélande.

C’est avec Nights of Grief and Mystery que Jenkinson et Hoskins ont créé un nouveau genre de
spectacle.

Des concerts pour des temps turbulents, c’est bien ce qu’ils sont. Peut-être qu’ils ne sont pas des poètes, mais voilà que les soirées sont poétiques. Les Nuits sont musicales, graves, bruyantes de même qu’apaisantes, ce qui pourrait bien signifier qu’elles sont théâtrales. Des lettres d’amour à la vie sont écrites et lues à haute voix. Elles ont un ton audacieux. Comment appelleriez-vous une telle chose ? Ils l’ont appelée les Nuits de deuil et de mystère [Nights of Grief and Mystery].

L’historique
Apprenti auprès d’un maître conteur, détenteur de maîtrises en théologie de la Harvard Divinity School et en travail social de l’Université de Toronto, Stephen Jenkinson a dirigé le programme de counselling du plus grand programme de soins palliatifs à domicile du Canada. Cette période de sa vie fait l’objet du film de l’Office national du film, Griefwalker (2008, dir. Tim Wilson). Une « anxiété misérable » régnait à la plupart des lits de mort, ainsi qu’une pauvreté culturelle, une phobie de la mort, et alors un analphabétisme du deuil s’imposait. Jenkinson le savait, à ce temps: le deuil est une compétence qui doit être honorée et apprise, et non pas tranquillisée ou conseillée à des fins d’éloignement. Le travail : le deuil, cette autre façon d’aimer la vie.

C’est en 2015 qu’un don anonyme arrive des États-Unis, accompagné d’une demande à faire connaître au public les histoires de Stephen. La même semaine, l’auteur-compositeur-interprète Gregory Hoskins, ayant travaillé depuis 35 ans dans le monde de la musique, dit à Jenkinson, « Si vous cherchez par hasard un groupe, je connais ce type… ». Les jours mystérieux sont en cours.

Un mois plus tard, sans aucune possibilité de succès, sans répétition et sans plan, mais avec cette invocation en main, ils embarquent sur une tournée. S’ensuivent des soirées musicales qui tiennent à la fois du concert, de l’élégie, de la poésie, de la levée du voile mortel et de l’apprentissage des mystères qui s’y trouvent.

Ce partenariat inattendu avec Hoskins lui donne une autre façon de travailler sur le chantier de la mort. Ce sont des rencontres vivifiantes et pleines de bénédictions avec les routes sombres et les Dieux rudes de notre époque, avec les façons de faire et d’être des humains.

« L’appétit actuel est à la distraction ou à la détresse, et il semble que nous ne sommes dans ni l’un ni l’autre de ces domaines. »

Un nouveau genre
Tout musicien est confronté à au moins trois défis. 1) Écrire de la nouvelle musique qui vaille la peine d’être écoutée. 2) Créer un nouveau show en direct qui vaille la peine d’être vu. L’inspiration et la transpiration, la chance et la fortune sont obligatoires. Ils ont tous deux leurs joies et leurs difficultés. 3) Quelque chose de si difficile que les musiciens ne le tentent même pas: inventer un nouveau genre de performance. Nights of Grief and Mystery est un genre cérémoniel si ancien qu’il redevient nouveau.

Albums
Depuis qu’ils ont cofondé le projet Nights of Grief and Mystery, Jenkinson et Hoskins ont sorti leur premier album en 2017. Nights of Grief and Mystery – The Over/Under Tour a donné lieu à un album saisissant d’histoires et de chansons tirées d’enregistrements en direct de haute définition des événements en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni. Ces derniers furent enregistrés entre 2015 et 2017, puis synthétisés avec des segments audio de type « B-Roll » captés sur la route, et tissés de façon unique dans le studio de Hoskins, situé à l’extérieur de Toronto, au Canada. Le disque Nights of Grief and Mystery est à bien des égards un
compagnon du livre de Jenkinson, Die Wise, qui s’est mérité le Prix Nautilus.

À la fin de l’année 2020, le groupe a sorti deux nouveaux albums : Dark Roads et Rough Gods.
Dark Roads est un nouvel album enregistré en direct avec tout un groupe, tiré des tournées
nord-américaines 2018-2019 de Nights of Grief and Mystery, tandis que Rough Gods est un
album studio de collaborations plus récentes.