À la présidence du conseil d’administration (CA) du Conseil jeunesse provincial (CJP) depuis deux ans, elle siège également au CA du Conseil communautaire du Grand-Havre (CCGH) depuis trois ans.
Entre autres, elle siège également au comité jeunesse de la Fédération des femmes acadiennes de la Nouvelle-Écosse depuis deux ans et au conseil de direction (CD) de la Fédération de la jeunesse canadienne-française depuis un an.
Daphnée contribue à une myriade de projets et de représentations qui contribue à la pérennité de la culture francophone. Elle a siégé à tous les comités qui lui ont été proposés, a fait avancer les projets qui lui ont été donnés et a animé des panels pour la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse et le Conseil scolaire acadien provincial.
Respectée dans la communauté, elle s’assure de faire entendre la voix de la jeunesse à tous les niveaux et d’assurer la fierté culturelle francophone et acadienne dans la province. Étant une personne politisée, Daphnée a eu la chance de rencontrer la ministre Ginette Petipas-Taylor afin de lui parler des enjeux dont fait face la jeunesse lors des consultations du Plan d’action pour les langues officielles.
Selon la maitresse de cérémonie Sonia Losier, « Daphnée a non seulement développé énormément de confiance à travers son implication, mais aussi un leadership sans égal. Lors de la prise de décision, Daphnée sonde les besoins avant de s’exprimer au nom d’un groupe. »
Mme Losier ajoute : « Grâce à son sens de l’organisation et de la collaboration, son écoute et son engagement, Daphnée permet à différentes initiatives de prendre vie depuis maintenant plus de sept ans, autant au niveau scolaire, communautaire, provincial que pancanadien. Daphnée est définitivement un pilier de l’organisme et de sa communauté. Elle est fiable, réfléchie, appliquée et excelle dans tout ce qu’elle entreprend. »
Dans un entretien avec Daphnée, cette dernière a déclaré que sa passion pour sa communauté a commencé par des visites au bureau de sa mère, Véronique Legault, et sa première rencontre avec Laurie Martin-Muranyi, directrice générale du CJP. « Comme ma sœur faisait déjà partie du CJP, j’ai par la suite développé mon identité et fierté francophone, dit-elle. Je suis pour les causes des jeunes et pour qu’on nous tienne au sérieux. Je n’aime pas le stéréotype que les jeunes ne veulent rien faire et qu’on n’a pas d’opinions sur des choses. »
Elle poursuit : « À l’École secondaire du Sommet à Halifax, j’ai fait des études et des pratiques d’improvisation et de théâtre, ce qui m’a rendu plus confortable en public. Cela a facilité mon cheminement dans mes rôles. À présent, je suis inscrite à l’Université de Montréal dans les programmes de mathématiques et économie, qui ont de forts liens au niveau politique. Par exemple, l’économie soutient les organismes comme le Plan d’action pour les langues officielles et les demandes de financement. »
« Je prévois rester impliqué dans la francophonie dans des stages de travail avec le député Darrell Samson », mentionne-t-elle.
Elle conclut : « La jeunesse, prenez-en charge, car vous avez un impact sur les choses. Il n’y a pas de limites sur ce qu’on peut faire. Donnez l’opportunité, vous êtes les leaders d’aujourd’hui et de demain. »