Il a obtenu son doctorat à l’Université d’Ottawa en 2008. Parmi les publications du professeur Thibault, on peut relever Des identités mouvantes : Se définir dans le contexte de la mondialisation (Éditions Nota bene, Prix Gabrielle-Roy 2015) et l’ouvrage collectif Au-delà de l’exiguïté. Échos et convergences dans les littératures minoritaires (Éditions Perce-Neige, 2016).
La section acadienne de l’Acfas (Association canadienne-française pour l’avancement des sciences) a de nombreux objectifs : assurer la vitalité du français dans les activités scientifiques, des sciences humaines aux sciences exactes; fédérer les chercheur.e.s dans tous les domaines; et offrir un réseau tant aux professeurs qu’à leurs étudiants.
En effet, il est essentiel de mettre l’accent sur la relève scientifique par la rencontre périodique des différents chapitres régionaux, les événements multidisciplinaires, les projets pancanadiens… les projets ne manquent pas.
Pour son rapport final, présenté en ligne comme en présentiel à l’Université du Mont Saint-Vincent où se tenait la rencontre, la professeure Zaiane-Ghalia a montré à quel point la section avait été active, malgré les défis de la pandémie.
Les dossiers sont nombreux : collaboration avec l’Alliance Française et le Consulat général de France dans les Provinces atlantiques pour la Nuit des Idées, ouverture de la présentation de thèse en 180 secondes aux étudiant.e.s à la maîtrise, panel sur les femmes dans le cadre du 100e anniversaire de l’Acfas et de la journée internationale des droits des femmes, ouverture plus grande du réseau aux chercheur.e.s francophones et francophiles dans les institutions majoritairement et administrativement anglophones, encouragement aux étudiant.es…
L’Acfas-Acadie bénéficie, bien sûr, des services et du soutien de l’Acfas centrale à Montréal, mais l’un des rôles d’un organisme en Atlantique est de rapprocher les chercheurs et les enseignants des diverses sciences, en dépit de l’étendue du territoire et les risques d’isolement géographique.
Tout un défi pour l’exécutif de l’Acfas-Acadie et son nouveau président. C’est cependant réconfortant pour les chercheur.e.s en Nouvelle-Écosse membres de l’Acfas de voir que leur président et leur secrétaire, Soukhaina Moubarik, universitaire d’origine marocaine maintenant à l’Université Sainte-Anne, montrent clairement la vocation de décentralisation et de diversification de l’organisme.