
Nicole Thibault, directrice générale de CPF, et Derrek Bentley, président national de CPF.
Depuis sa création en 1977, Canadian Parents for French (CPF), en tant qu’organisme national, a pour objectif de promouvoir le français comme langue seconde auprès des jeunes Canadiens. Aujourd’hui, il compte 35 000 membres.
Selon Mme Rebecca Lancaster, directrice générale de CPF Nouvelle-Écosse, « à travers les quatre provinces de l’Atlantique, le CPF est le porte-parole de plus de 57 000 élèves en immersion française et de 61 000 élèves en français de base. En Nouvelle-Écosse, plus de 51 % des élèves suivent des programmes de français langue seconde (FLS). En 2021-2022, CPF Nouvelle-Écosse à toucher plus de 5 000 jeunes et 1 700 parents ou adultes qui ont participé à de nombreux événements et activités pour les jeunes et les familles. »
Kate Ashley, présidente de CPF Nouvelle-Écosse, note que le « concours d’art oratoire, annulé en 2020, est de retour et de nombreuses autres activités ont tenu les élèves occupés en français. Nous avons des activités en personne telles que des événements pop-up, nos camps de jour à Halifax et Dartmouth et nos camps de nuit, le Camp Fantastique et le Camp de la Baie. »
Elle poursuit : « En ce qui concerne les cours de français pour les parents, nos activités de sensibilisation comprennent un film en plein air, des promenades artistiques, familiales et une foire du bien-être. La CPFNS continue de plaider en faveur de la dualité linguistique dans la province. Il s’agit de travailler en étroite collaboration avec des représentants du gouvernement et des groupes communautaires. »
Mme Lancaster a déclaré : « Après la deuxième année de la pandémie, j’ai été heureuse de pouvoir maintenir la participation des jeunes et de soutenir les enseignants en classe et en ligne. Nous avons offert le concours d’Art oratoire et nos ateliers Sciences en folie. Ceux-ci ont permis de maintenir notre participation au niveau de l’élève, de la classe et de l’enseignant à la suite des restrictions d’entrées imposées des écoles. Nous avons continué à proposer des camps et des activités virtuels aux campeurs qui n’avaient pas la possibilité d’accéder aux camps physiques. »
Selon Derrek Bentley, président national de CPF, l’un de ses défis nationaux est que les programmes de langues secondaires ne sont pas protégés. « Ce sont toujours les parents et les groupes grass roots qui s’adressent aux conseils scolaires pour réclamer ces programmes. On doit toujours pousser la valeur de ces projets pour assurer la programmation dans les écoles et la qualité des enseignants. Nous n’avons pas recours à des accès juridiques comme langue secondaire. »
« On estime que 50 % des jeunes qui veulent des programmes d’immersion ont cette option d’accès au Canada, dit-il. En revanche, les nouveaux élèves et parents d’immigrants allophones, comme ayant droit, ont le choix d’apprendre le français soit dans les écoles françaises ou dans les écoles d’immersion, car ils reconnaissent la valeur du bilinguisme. »
« Au Canada, 400 000 élèves ont accès au FLS, mais nous attendons 100 000 autres élèves, si nous avons des classes et des enseignants français, mentionne Nicole Thibault, directrice générale de CPF. Un autre défi consiste à s’assurer que les conseils scolaires élus sont conscients du désir et de la pression des parents pour mettre en œuvre des programmes d’immersion. »