le Dimanche 28 mai 2023
le Lundi 1 mai 2023 11:00 | mis à jour le 5 mai 2023 14:51 Lettre d'opinion

Lettre au Courrier de la Nouvelle-Écosse

  PHOTO - Le Courrier de la Nouvelle-Écosse
PHOTO - Le Courrier de la Nouvelle-Écosse
Je m'intéresse à la vitalité de la démocratie municipale. Il y a déjà quelque temps, le Courrier... nous informait qu'après « consultation », le conseil municipal de Clare allait sous peu recommander à la NSURB de maintenir le même nombre de conseillers dans Clare, malgré la diminution de 4,5% de la population.
PHOTO - Apostolos Vamvouras (Unsplash)

Il y a eu consultation sur cette question. Combien de citoyens ont exprimé leurs opinions lors du sondage ? En règle générale, combien de citoyens regardent la page Web de la Municipalité ? Pourtant, j’entends souvent dans la communauté des gens s’exprimer avec passion sur le nombre de conseillers qui est nécessaire au bon fonctionnement du conseil municipal.

On peut se poser la question à savoir si notre participation démocratique municipale se résume à poser un X sur un petit bout de papier tous les quatre ans. 

Pour faire le point, je me permets de faire appel à l’un de nos sages, le défunt Baptiste des Concessions. À la manière du célèbre Lafontaine, Baptiste fait parler un chien de chasse pour nous livrer un message. Lafontaine fait parler la Cigale et la Fourmi et le Corbeau et le Renard. Ce sont deux exemples de fables bien connues. Baptiste, lui, fait parler le chien de chasse (le hound) dans sa (fable) chanson : « Y’a un ‘hound’ qui dit à l’autre ‘hound’ : J’suis point fier de  voir v’nir l’hiver ». 

Je vous invite à écouter attentivement les mots de cette chanson. La morale à la fin de la chanson, le hound nous dit : « c’est ça la vie d’un chionne, c’est à cause que j’disons rionne ». 

Je ne veux point insinuer que nous sommes « des chionnes ». Je veux tout simplement suggérer qu’en tant qu’humains, nous avons besoin de comprendre la valeur de notre engagement social. La chanson de Baptiste est une invitation imagée à nous exprimer au bienfait de tous.

Notre engagement social dans tous les domaines assure une saine démocratie. Notre participation compte. Sinon, il nous faudra craindre le destin des hounds quand vient la saison hivernale, telle que chantée par Baptiste.

Paul Gaudet

Saulnierville