Bénédicte Oblava Mana est une étudiante au baccalauréat en sciences qui est arrivée à Clare en septembre 2022. Originaire de la République démocratique du Congo, elle affirme que l’Université Sainte-Anne (USA) et la région de Clare en général sont calmes et accueillantes. « Dans la région, un étudiant peut facilement se concentrer pendant ses études, a-t-elle déclaré. Je remarque que tout le monde ici est gentil et même très sociable pour la plupart. »
Si Bénédicte est élogieuse envers le calme et la convivialité existant à Clare, elle n’a pas hésité à relater des services qu’elle ne trouve pas dans cette municipalité. « Mis à part l’Université Sainte-Anne, Clare est quasiment vide, a-t-elle dit. Pour faire des courses, il faut forcément courir des kilomètres. Il n’y a pas de taxis ou métros, et il manque beaucoup de services utiles à une population. »
Séverine Makiese Kinkweke, étudiante au baccalauréat en administration des affaires, est aussi originaire de la République Démocratique du Congo. Selon elle, la session était bonne et il fait bon vivre à Clare. Elle a aussi affirmé qu’elle a fait de nouvelles connaissances dont elle est fière. « Je ne peux pas dire rapidement que j’aime Clare, car c’est encore ma première session dans cette municipalité, mais c’est une belle ville, calme et agréable, a-t-elle déclaré. Ce qui me marque le plus dans toute la Nouvelle-Écosse, c’est l’hospitalité des [Néo-Écossais]. »
Quant à Prudencia Mbiadjeu Mbunzwe, qui est au département des sciences, elle affirme que la session a été remplie de très bons souvenirs. Selon la Camerounaise, le personnel de l’USA est très accessible, ce qui facilite les choses, surtout pour les nouveaux arrivants. « Bien qu’elle soit assez reculée, la région de Clare reste une région conviviale que j’apprécie énormément pour ses gens aimables, a-t-elle dit. De plus, le fait que ce soit un endroit calme, cela crée un cadre tout à fait propice pour les études. »
Le Courrier a aussi contacté des gens laissant d’autres provinces du Canada pour étudier à Clare. C’est le cas de Sandrine Pagé, une étudiante du département des études françaises qui a quitté le Québec, sa province d’origine, pour s’installer à Clare. Selon ses dires, elle a très bien vécu cette session, et elle a pris plaisir à participer à beaucoup d’activités socioculturelles, dont le tournoi des nations et de basketball, le tournoi de volleyball, la soirée multiculturelle, les soirées au Château et le gala des mérites.
Contrairement aux immigrants, la Québécoise, qui est à deux doigts de boucler ses études, ne se plaint pas des services qu’elle ne trouve pas dans la municipalité, mais elle ne souhaite pas y vivre non plus après ses études. « Clare n’est certainement pas un endroit où j’aimerais vivre, a-t-elle déclaré. Cependant, j’aime les couleurs, la verdure, le beau temps, les grands espaces et la vie de ville. À Clare, ça ressemble un peu à la campagne […] les magnifiques couchers de soleil, l’accès au bord de plage et au Petit Bois. Ce sont entre autres des choses qui rendent la vie sur le campus un peu plus intéressante. »
Selon Sandrine, l’une des choses qui différencie les Néo-Écossais des Québécois, c’est la manière dont ils conduisent sur la route. En Nouvelle-Écosse, les conducteurs sont beaucoup plus calmes et respectueux envers les piétons et les cyclistes.
Ces étudiants ne sont pas les seuls à avoir relaté le calme et la convivialité dont la municipalité de Clare fait l’objet. En fait, les problèmes auxquels certains étudiants font face sont déjà arrivés dans les oreilles des autorités de la municipalité et de toute la province.
D’ailleurs, dans une activité organisée par Immigration francophone de la Nouvelle-Écosse, le 7 novembre à l’USA devant plusieurs grandes autorités de la Nouvelle-Écosse, un panel a été organisé spécialement sur ces problèmes. Lors de cet événement, de nombreuses notes ont été prises par ces autorités.