Jean-Philippe Giroux – IJL – Réseau.Presse – Le Courrier de la Nouvelle-Écosse
Il s’agit de la première fois que M. Albright est à la direction générale d’un organisme. Pour faciliter cette transition, il a suivi un mentorat en présentiel avec Nathalie Robichaud, directrice générale de la Société acadienne de Clare.
Questionné sur son cheminement depuis le début de sa formation, M. Albright a dit que tout s’est très bien déroulé. Il a eu la chance d’apprendre une miette de tout. Les directeurs généraux ont discuté, entre autres, des opérations quotidiennes et de la gestion du conseil.
En septembre 2019, après avoir terminé ses études collégiales en agence de bureau gouvernemental, M. Albright est entré en fonction en tant qu’assistant de bureau de Sally Kenny, ancienne directrice générale du Conseil acadien de Par-en-Bas (CAPEB). Son cheminement dans l’organisme lui a permis d’en connaître davantage sur l’histoire du CAPEB et son évolution depuis sa fondation.
Après que Mme Kenny a pris sa retraite en août, Norbert LeBlanc l’a remplacé pour quelques mois par intérim. C’est alors qu’il a décidé de sauter sur l’occasion. « Ils ont annoncé le poste de direction générale et j’ai pensé : what the heck, je vais envoyer mon CV », raconte-t-il.
Isaiah Albright, directeur général du Conseil acadien de Par-en-Bas
Une autre trajectoire
Lorsque le Courrier lui a demandé s’il croyait que ses études dans le programme d’agent de bureau gouvernemental lui auraient mené vers la direction générale, il a répondu qu’il ne pensait « pas du tout » porter un jour ce chapeau. « Je me voyais juste travailler dans un bureau, peut-être comme un adjoint pour le restant de ma vie, mais, here we are ! »
Au quotidien, le directeur général doit aussi porter d’autres chapeaux. En temps normal, il devrait y avoir un assistant et un responsable des projets au sein de l’équipe, mais, faute de personnel, M. Albright doit ajouter d’autres tâches à son horaire.
L’importance d’un centre
Ce que Isaiah Albright aime le plus du milieu communautaire, c’est le fait qu’il donne quelque chose en retour à la communauté, que son travail est gratifiant.
Selon lui, ce qui est le plus important d’un centre culturel, c’est son côté pratique : offrir un espace accessible pour toutes et tous afin de réaliser leurs activités.
En ce qui concerne l’implication de la jeunesse, M. Albright est d’avis qu’il faut cibler et motiver les jeunes qui ont un intérêt à faire rayonner la culture acadienne, et ce, en organisant des activités et des projets dans lesquels ils se reconnaissent.
C’est surtout une question de trouver la meilleure manière d’approcher les jeunes, précise-t-il.
Ce qui s’en vient
Le CAPEB vient de recevoir un financement des Affaires acadiennes pour installer une passerelle (catwalk) dans la Salle Père-Maurice-LeBlanc pour mieux gérer l’éclairage de scène.
De plus, grâce à un fond en provenance du programme Nouveaux Horizons pour les aînés, l’organisme s’apprête à réaliser un nouveau site Internet qui inclura une section « conviviale » pour les aînés avec notamment la liste des activités dans la région.
Isaiah Albright se prépare également pour les festivités du Quinzou qui auront lieu à Pubnico-Ouest, le village hôte pour l’année 2023.
Le Plan stratégique du CAPEB pour les prochaines années est encore en développement, mentionne le directeur général.
