
Formation Santé Nouvelle-Écosse
L’amélioration des services de santé en Nouvelle-Écosse est l’une des priorités du gouvernement Tim Houston. C’est la raison pour laquelle les dépenses pour la santé sont estimées à 6,5 milliards de dollars dans le nouveau budget. Comparativement au budget 2022-2023 où 5,7 milliards de dollars étaient réservés pour la santé, cette année, ce secteur connait une hausse de 13 %.
Plusieurs grands investissements sont prévus par le gouvernement pour les soins de santé dans la province, parmi lesquels on peut citer notamment une dépense de 110 millions de dollars en vue d’encourager financièrement les infirmières de la province à rester dans le système public et plus de 4 millions de dollars seront investis dans ce secteur afin de réduire le temps d’attente pour une intervention chirurgicale.
Depuis quelques années, la province en général et le secteur public en particulier n’intéressent pas beaucoup d’infirmières. Conscient de l’impact que leur absence peut causer, le gouvernement est prêt à investir une forte somme afin de les encourager à y rester. Le premier ministre a même annoncé que des primes alléchantes seront réservées aux infirmières travaillant à temps plein.
Parmi les primes, un cachet de 10 000 dollars est réservé l’année prochaine aux infirmières travaillant à temps plein jusqu’en 2026 et une somme de 5 000 dollars est réservée aux professionnels qui travaillent dans des hôpitaux ou tout autre établissement de soins de santé. Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse investira aussi plusieurs millions de dollars pour des infirmiers et infirmières d’agences privées.
Il n’y a pas que la santé qui connait une hausse dans le nouveau budget. Il y a aussi le ministère des Affaires municipales et du Logement, le ministère des Aînés et des Soins longue durée et le ministère de l’Éducation, en particulier pour l’éducation en français, qui constatent une augmentation.
À rappeler que le gouvernement a déjà annoncé que plusieurs écoles seront construites prochainement dans toute la province, dont deux du Conseil scolaire acadien provincial (CSAP).
Plusieurs organismes de la francophonie en Nouvelle-Écosse se frottent les mains après que le gouvernement a pris plusieurs décisions en leur faveur. Il y a non seulement des fonds réservés pour l’éducation en français, mais aussi l’intention du gouvernement de faire passer la population de la province d’un million à deux millions d’habitants d’ici 2060.
Le CSAP, qui voulait toujours servir plus d’enfants en français, aura la possibilité de le faire dans les années qui suivent grâce aux nouveaux établissements scolaires.
Quant à Kenneth Deveau, le président de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse, il est très satisfait du nouveau budget de la Nouvelle-Écosse, rapporté par Radio-Canada. L’ancien vice-recteur à l’enseignement et à la recherche de l’Université Sainte-Anne croit que ces nouvelles décisions prises par le gouvernement feront l’affaire des Acadiens et des francophones de la Nouvelle-Écosse.
Le fait que le gouvernement veut une croissance démographique dans la province contribuera aussi à l’augmentation des francophones.