Jean-Philippe Giroux – IJL – Réseau.Presse – Le Courrier de la Nouvelle-Écosse
C’est la troisième année que la Fédération des femmes acadiennes de la Nouvelle-Écosse (FFANE) organise une semaine d’activité pour les droits des femmes, incluant bien sûr la Journée internationale des femmes.
Cette dernière, officialisée en 1977 par l’Organisation des Nations Unies, est une occasion pour tous les citoyens des pays membres de mettre de l’avant la lutte des droits des femmes et pour mettre fin aux inégalités politiques, sociales et économiques par rapport aux hommes.
Pour sa troisième édition, la FFANE abordera, entre autres, l’équité salariale. En collaboration avec l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne, une marche ou un rassemblement pour l’équité salariale aura lieu le 8 mars dans les régions acadiennes.
L’organisme a ouvert en février une boutique en ligne avec des articles promotionnels « aux couleurs de l’équité », en prévision des rassemblements de la Journée internationale des femmes ainsi que des événements autour du 40e anniversaire de l’organisme, en avril 2023.
La FFANE invite les gens à contacter les regroupements membres pour être au courant des activités qui se dérouleront dans chacune des communautés desservies par l’organisme, soit Argyle, Chéticamp, Clare, Halifax, Pomquet, Richmond, Sydney ou Truro.
Les femmes qui veulent faire du bénévolat lors des activités du mois de mars ou d’autres événements qui auront lieu cette année sont les bienvenues à contacter la facilitatrice de leur région.

Claire Gabriot, coordinatrice de projet à la Fédération des femmes acadiennes de la Nouvelle-Écosse.
Éclaircir un concept
Il y aura également un atelier virtuel, le 7 mars, pour « démystifier » le concept de l’équité salariale, différent de l’égalité salariale entre les hommes et les femmes. « [L’équité salariale] consiste à offrir à une personne occupant un emploi féminin le même salaire qu’à une personne occupant un emploi masculin équivalent, même s’il est différent », selon le site Internet de l’organisme Éducaloi.
Claire Gabriot, coordinatrice de projet à la Fédération des femmes acadiennes de la Nouvelle-Écosse, explique que le but de l’atelier est de faire comprendre que deux emplois peuvent avoir des tâches et des responsabilités différentes, mais cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas de même valeur. « C’est d’essayer de déconstruire les stéréotypes de genres qui sont attachés à certaines professions », dit-elle.
L’organisme par et pour les femmes a aussi créé un quiz qui permettra au public, du 6 au 10 mars, de répondre aux questions qui mettront leurs connaissances à l’épreuve. « Ce sont des questions qui sont en lien soit avec le droit des femmes au Canada, soit avec des femmes célèbres, mentionne Mme Gabriot. Il y a aussi une section sur les femmes en Acadie. »
Lors des deux premières éditions de la Semaine des droits des femmes, la FFANE avait organisé des activités chaque jour, principalement sur la plateforme Zoom durant la période de la pandémie. Les organisatrices ont remarqué qu’il était préférable de réduire le nombre d’événements virtuelles pour les prochaines occasions afin d’éviter la « fatigue Zoom ».