Le Jour du souvenir acadien est une occasion de commémorer la tragédie qui a eu lieu les 12, 13 et 16 décembre 1758. Quelque 850 Acadiens sont morts durant le naufrage des trois navires.
L’assistance comptait des personnes originaires de Cap-Pelé, Memramcook, Moncton, Petit-Rocher, Saint-Antoine, Saint-Sauveur, Saint-Simon ainsi que d’autres communautés du Nouveau-Brunswick, de l’Ontario, du Québec.
« C’est le Jour du souvenir acadien qui commémore annuellement à l’Île-du-Prince-Édouard, précisément au lieu historique de Port-la-Joye, en face de Charlottetown, la plus grande perte de vies pendant les huit années de la Déportation acadienne, à l’exception du père Girard et, étrangement, du capitaine Nichols et de l’équipage britannique », déclare Sylvain Gaudet, président de la Fédération acadienne du Québec.
« En l’occurrence, ces trois jours en 1758, alors que près de 850 Acadiens, la majorité étant de l’âge moyen d’environ 15 ans, sont engloutis dans les gouffres de l’Atlantique, raconte-t-il. Plus particulièrement, la date du 13 décembre marque l’anniversaire de la noyade d’environ 362 Acadiens à bord du Duke William au large des côtes de Cornouailles, près de l’Angleterre, leur journée la plus meurtrière. »
Il a conclu que le 13 décembre honore la mémoire des milliers d’Acadiens et d’Acadiennes et leurs enfants qui ont perdu la vie lors du Grand Dérangement.