En acadien, quand on ne connaît pas bien quelque chose, on dit : « ça mange quoi ça, une guinguette ? »
Selon Daniel Verchery, d’origine française, « c’est une sorte de fête, un petit bal ouvrier avec dégustation de vin. C’est dans une ambiance conviviale avec de l’accordéon et des chansons comme celle qu’Edith Piaf qui a débuté dans les années 1900 ».
Ah, je comprends maintenant. Pour nous, en Acadie, cela se traduit par une sorte de Grou Tyme !

Les gens à la soirée ont eu l’occasion de déguster des produits de la cuisine française Ratinaud, du chocolatier Rousseau, de la boulangerie LF et de Lou Pécou ainsi que des crudités.
Ces fêtes étaient à l’origine organisées en dehors de Paris pour éviter d’être soumises à la taxe sur les marchandises à l’intérieur des murs de la ville.
Au fil du temps, les guinguettes se sont développées dans toute la France et l’on comptait des centaines de guinguettes au cours des étés du début des années 1900. Il y avait des guinguettes familiales, ouvrières et étudiantes.
Il y a eu un ralentissement des fêtes pendant les guerres mondiales. Cependant, depuis les années 1980, on assiste à un certain renouvèlement de guinguettes.
L’animatrice Sophia Sidarous a lancé la fête dans une atmosphère joyeuse avec musique, chant et danse. Une occasion de retrouvailles a été réalisée avec les quelques centaines de personnes qui ont partagé leurs aventures estivales et leurs joies ainsi que leurs expériences de l’ouragan Fiona ! Le tout accompagné de dégustations de produits de la cuisine française Ratinaud, du chocolatier Rousseau, de la boulangerie LF et de Lou Pécou. Un vrai festin !
Pendant ce temps, les plus jeunes se sont amusés avec des fléchettes gratuites offertes par la société sportive Décathlon. En somme, une très belle soirée dans une ambiance traditionnelle et conviviale, selon Isabelle Pédot, directrice générale de l’Alliance française de Halifax.
Mais voici un peu plus sur l’histoire au sujet de la guinguette. À l’origine, il s’agissait d’un cabaret populaire en banlieue parisienne qui avait lieu dans un restaurant. Souvent, il y avait des danses accompagnées de chansons comme La valse d’amour d’Edith Piaf.
L’origine la plus probable du terme guinguette est le mot « guinguet », qui désigne un petit vin blanc acide de bon marché, mais ce mot est controversé. Une autre hypothèse serait que le vin plutôt vert qui y était servi faisait « guinguer » ceux qui le buvaient, c’est-à-dire danser et faire la fête.
D’autres versions proposent que la rue fût autrefois fréquentée par une foule de Parisiens qui n’hésitaient pas à gravir la pente raide pour se rendre aux guinguettes. On y buvait un petit vin, produit par les vignes provenant du clos Guinguet ; c’est ce qui a donné le nom de guinguettes aux lieux où on le débite.