Les deux maîtres de cérémonie (emcees) de la soirée, Alex Pinar-Bineau et Vivien Herbreteau, un duo imbattable d’enseignants de l’École secondaire Mosaïque, ont ouvert le festival. « Pour moi, la Saint-Jean est le début de l’été, la fin de l’école et la Fête nationale du Québec », déclare Alex.
« C’est la francophonie canadienne qui affiche fièrement son talent à plein volume », affirme Vivien.
À leur tour, les musiciens ont fait participer la salle remplie de fêtards. Comme prévu, c’est la chanson Gens du pays de Gilles Vigneault qui a lancé les festivités et le public a poussé la chansonnette.
Une jeune spectatrice Daphné Delalimaude a remarqué que c’était « une bonne soirée pour célébrer les Québécois, les francophones et pour rassembler tout le monde afin de découvrir les talents locaux ».
De son côté, Véronique Legault a affirmé qu’elle trouve « vraiment intéressant de découvrir de nouveaux talents et des personnes plus âgées qui font le pont entre les générations, c’est la prochaine génération, la relève ».

Albert Mutambala et Calvin Beaini
Voici les talents locaux :
• Calvin Beaini et Albert Mutambala se sont associés pour une belle créativité soutenue par le pouvoir de la diversité sous le patronage de la musique.
• Tiffany Soa A., 16 ans, est une animatrice de musique française, mais aussi une artiste de rap, elle aime composer et faire des reprises de chansons françaises.
• Laura Rae a dansé entre les différents genres de musique. Elle sera avec Louis-Jean Cormier en septembre pour un spectacle lors du Francofest du 20 au 30 octobre 2022.
• Serena Wu, jeune auteur-compositeur-interprète multilingue.
• Alex Godbold
• Suzie Quackenbush, omniprésente dans la Voix d’Acadie
• La famille Dupuis (Luc, Daniel et Maya) termine la soirée avec la chanson Champs Élysée de Joe Dassin. Ils aiment reprendre des chansons acadiennes, du classique rock et de la musique folklorique.
Un peu d’histoire
La Saint-Jean-Baptiste est à l’origine la fête religieuse célébrant la naissance de Jean-Baptiste, cousin de Jésus-Christ, qui est devenu depuis 1834 la fête nationale des Canadiens français, et en particulier au Québec. Historiquement, pour lutter contre le paganisme, les évêques avaient établi des sanctuaires de Saint-Jean-Baptiste dont la fête devait remplacer le culte des divinités barbares.
En 1925, en vertu de la Loi sur la fête nationale, soit un jour férié au Québec, que le gouvernement souverainiste du Parti québécois a déclarée le 24 juin comme étant la « fête nationale du Québec ». C’est en 1977, par un arrêté ministériel du gouvernement de René Lévesque, que la fête a pris un tour patriotique.
Les animateurs ont tenu à remercier le Conseil communautaire du Grand-Havre en tant qu’organisateur de la soirée, le Fonds du Canada en fête du gouvernement du Canada qui a rendu l’événement possible ainsi que les contribuables et Hopyard qui les ont accueillis.