Bonjour à toutes et à tous,
C’est officiel ! Sous peu, je prendrai la relève de la rédaction en chef du Courrier de la Nouvelle-Écosse. C’est un nouveau chapitre de ma vie et j’ai hâte de le vivre avec vous.
Un peu à mon sujet. Je suis un Franco-Ontarien du nord de l’Ontario. J’ai grandi à Timmins, une ville de moyenne taille en milieu rural où les francophones représentent environ un tiers de la population. Après mon secondaire, j’ai fait des études de premier cycle à l’Université d’Ottawa en études des conflits et droits humains, enrichissant mon intérêt pour l’être humain et la société.
Par la suite, je me suis rendu à Montréal pour obtenir une maîtrise en journalisme, à l’Université Concordia. Au cours de cette période, j’ai eu la chance de faire du bénévolat à la radio à CJLO 1690, un organisme sans but lucratif au service de la communauté étudiante de Concordia. Cette expérience m’a ouvert les yeux à l’importance des médias de petite taille.
Cette expérience m’a ouvert les yeux à l’importance des médias de petite taille.
Depuis lors, je m’intéresse beaucoup au journalisme communautaire, notamment en milieu minoritaire, comme moyen de défendre les intérêts des gens. C’est ce que j’ai pu découvrir lors de mon temps au journal Le Nord, à Hearst, où j’ai travaillé pendant plus d’une année. Dans ce petit centre, j’ai appris bon nombre de choses, entre autres l’importance de soutenir les organismes communautaires, d’amplifier la voix des gens autour de nous et de tenir les gens informés au sujet de ce qui se passe chez nous.
Les dernières années m’ont fait constater bien des choses. L’instabilité du monde dans lequel on vit me fait réfléchir et me pousse à repenser chaque jour à la signification du mot communauté. Je crois que les journaux comme le Courrier sont plus importants que jamais afin de renforcer nos collectivités et de mettre en lumière les enjeux des gens les plus proches de nous. C’est un service essentiel, avant tout, et il faut le protéger.
En tant que rédacteur en chef, mon objectif ultime est que les acadiens, francophones et francophiles se sentent appréciés à leur juste valeur et que les nouvelles du Courrier soient le reflet des gens de la Nouvelle-Écosse, de leur quotidien, de leurs ambitions et de leurs rêves. Un journal, à mon avis, c’est plus que de l’actualité. C’est un patrimoine culturel. On se doit de garder vivant ce journal dans le but de continuer à raconter les récits d’aujourd’hui et de demain, pour que les gens dans cinq, 15 et 50 ans soient en mesure de savoir ce qui s’est passé dans leur bercail !
Je crois que les journaux comme le Courrier sont plus importants que jamais afin de renforcer nos collectivités et de mettre en lumière les enjeux des gens les plus proches de nous. C’est un service essentiel, avant tout, et il faut le protéger.
Un artiste à cœur
Étant une personne qui mange les arts à la louche, je suis impatient de faire connaissance des artistes, musiciens et créateurs de la Nouvelle-Écosse. On m’a dit qu’il y en a plusieurs à découvrir ! De mon côté, je fais bien des choses. J’aime le piano, la photographie, la poésie, les arts visuels, et j’en passe. Bref, mon amour pour tout ce qui a trait à la création artistique aura toute une influence sur mon travail, tant la démarche que le contenu du journal.
Mais que j’aime le plus au monde, c’est le storytelling, peu importe le médium. Comparativement au cinéma, à la littérature ou au théâtre, le journalisme est, à mon avis, le meilleur moyen de documenter de manière immédiate ce qui se passe ici et maintenant. En gros, c’est du storytelling en continu !
Ma vision
Je m’engage à travailler fort avec ma nouvelle équipe pour publier chaque semaine un journal de qualité qui informera le lectorat des enjeux qui leur tiennent à cœur. J’ai également plein d’idées en tête, soit d’impliquer les jeunes qui voudraient explorer le domaine et de produire plus de contenu multimédia, sans oublier les origines du journal.
Venant moi-même d’un milieu francophone minoritaire, je suis persuadé que je serai en mesure de bien comprendre une grande partie des enjeux et des défis de la communauté néo-écossaise et de défendre ses intérêts. Cependant, je ne prétends pas tout connaître. Je suis parfaitement conscient que j’ai bien des choses à apprendre. D’entrée de jeu, je serai à l’écoute les gens et je laisserai ma curiosité me guider tout au long du processus.
C’est une nouvelle aventure qui débute. J’ai tellement hâte de vous rencontrer et de faire partie du prochain chapitre du Courrier de la Nouvelle-Écosse qui fêtera son 85e anniversaire dans très peu de temps. Ce sera toute une célébration et je me sens plus que privilégié d’en faire partie.
À très bientôt !
Jean-Philippe Giroux