Sur le site internet de l’Association du Centre Communautaire de la Rive-Sud (ACCRS), nous pouvons lire que « Le Centre communautaire ouvre ses portes pour vous et est là pour répondre aux besoins artistiques, culturels et éducatifs en français de la Rive-Sud, de façon à contribuer à l’épanouissement et à la vitalité de sa communauté acadienne et francophone ».
Nous avons rencontré la directrice générale du centre, Mme Lise Munroe, pour en apprendre davantage sur son rôle au sein de la communauté francophone de la Rive-Sud de la Nouvelle-Écosse.
Sur la base de cette collaboration historique, les deux organisations travaillent étroitement ensemble pour assurer le rayonnement de la culture acadienne et francophone au sein de la région. Depuis toujours, les écoles et les centres communautaires francophones de la Nouvelle-Écosse ont été des pilliers de la vitalité communautaire. Le centre scolaire et le centre communautaire n’échappent pas à la règle. Le lien à la communauté passent avant tout par les enfants et les parents de ces enfants qui deviennent membres de l’association.
Le mandat de l’Association du Centre communautaire de la Rive-Sud est de faire la promotion de la culture française dans la région et d’organiser des activités pour l’épanouissement culturel de notre communauté francophone et des francophiles.
- Afin de faire rayonner la culture acadienne et francophone au sein des familles, le centre propose des activités variées. L’objectif est « de promouvoir la culture francophone dans la région et de garder ca vivant », nous explique Lise Munroe. Dégustation vin et fromage au printemps, raconteur des Iles de la Madeleine, camps de jour au mois d’août, ne sont que quelques exemples d’une programmation qui se veut variée afin de rejoindre le maximum de personnes. Les évènements se veulent intimes et fédérateurs. Du point de de vue de Lise, la musique est l’un des meilleurs vecteurs de rayonnement de la culture. Comme elle nous l’explique, « la musique occupe une place importante au sein de la communauté, c’est un langage universelle ». Un projet de construction de salle de spectacle est d’ailleurs en projet avec des partenaires locaux. Des demandes de financement auprès de la province sont également en discussion.
- Pour soutenir les parents, le centre offre également un service de garde. Chaque jour, 25 à 30 enfants de 4 jusqu’à 11 ans bénéficient de ce service. Ce service est offert de 14h50 17h30.
Mme Munroe nous confirme que la demande est croissante. La plupart des enfants ont des parents anglophones ou sont en famille mixte. Deux langues sont souvent parlées à la maison, l’anglais et le français la plupart du temps. Cependant d’autres langues sont également représentées, les familles hispanophones de la région ayant par exemple un intérêt pour l’apprentissage du français.
La synergie entre le centre scolaire et le centre communautaire permet également d’organiser des évènements communs au bénéfice des familles. Ce sera notamment le cas pour la fête de l’Acadie en août. Le centre compte beaucoup sur sa programmation pour rejoindre la communauté car malgré son succès il reste méconnu pour de nombreuses familles. Malgré plus de quarante années en terres néo-écossaise, Lise nous confie elle-même qu’elle n’a connu la communauté francaise de la région que tardivement.
Rejoindre les familles francophones ou francophiles est un enjeu. Le centre aimerait pouvoir rejoindre les familles dès qu’elles emménagent en région. L’organisation travaille actuellement sur son site internet mais est aussi en discussion avec la municipalité de Lunenberg pour adresser ce défi. Elle espère que cette dernière pourra promouvoir la possibilité de services en français auprès de la communauté.
La musique occupe une place importante au sein de la communauté, c’est un langage universelle.