Le parrain du projet de loi, Ronnie LeBlanc, député de Clare, a parlé du cœur en livrant son discours qui soulignait l’importance du CSAP pour assurer la pérennité de la langue et de la culture acadienne et francophone. Il a déclaré que son objectif en déposant ce projet de loi était d’assurer que les enfants de ses enfants ne manquent pas la chance d’étudier, de grandir, et de s’épanouir en français.
La députée d’Halifax Citadel-Sable Island, Lisa Lachance, a affirmé son appui pour le projet de loi en rappelant aux députés que le français est parlé en Nouvelle-Écosse depuis plus de 400 ans et forme une partie importante de son histoire et de sa culture.
Quant au ministre des Affaires acadiennes et de la francophonie, Colton LeBlanc, celui-ci a indiqué que son gouvernement allait analyser le projet de loi de 105 pages avant de passer à l’étape des modifications législatives. Il s’est fait rassurant en indiquant clairement que « n’importe quelle modification au projet de loi mené dans cette Chambre doit être conforme à la Charte ».
Lors du débat, Iain Rankin, Chef de l’opposition officielle, a également déposé trois avis juridiques obtenus par le CSAP de juges de la Cour suprême du Canada et de la Cour d’appel de l’Ontario, aujourd’hui à la retraite. Ces avis écartent les inquiétudes non fondées de technocrates et confirment le bien-fondé en droit de la loi demandée par le CSAP. Il a précisé : « Ceci est un moment historique pour la Nouvelle-Écosse ».
Tous les discours prononcés hier à Province House sont prometteurs pour l’avenir du projet de loi 156. « La Loi concernant l’éducation acadienne et francophone encadrerait l’éducation en français langue première dans une loi qui nous est propre et qui répondrait réellement à nos besoins, » dit Marcel Cottreau, président du CSAP.