le Jeudi 30 mars 2023
le Vendredi 22 avril 2022 17:18 Actualités thématiques

105 millions de dollars d’investissement pour les universités rurales

L’Université Sainte-Anne recevra 5,6 millions pour l’entretien du campus.  — Crédit : Université Sainte-Anne
L’Université Sainte-Anne recevra 5,6 millions pour l’entretien du campus.
Crédit : Université Sainte-Anne
DARTMOUTH – Au mois de mars dernier, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a annoncé un investissement de plus de 105 millions de dollars afin de permettre aux universités rurales de la province d’améliorer leurs infrastructures, de favoriser la recherche et d’améliorer les soins de santé et la formation.

Cet investissement ponctuel sera versé en trois parties; soit des investissements de 65 millions de dollars pour l’entretien différé aux universités Saint Francis Xavier, Acadia, Sainte-Anne et Cap-Breton. Une somme de 35 millions de dollars pour la construction d’un centre de découverte et d’innovation à l’Université du Cap-Breton et une somme de 5 millions de dollars pour la planification d’une initiative stratégique en matière de santé à l’Université du Cap-Breton. « Il est essentiel pour notre avenir économique que nos établissements d’études postsecondaires demeurent concurrentiels et disposent de l’espace et de l’infrastructure nécessaires pour accueillir et former la main-d’œuvre future. Ces universités sont au coeur de nos collectivités rurales, et ces investissements permettront non seulement d’améliorer l’expérience pour les étudiants, mais également d’accroître l’accès à la formation en soins de santé et de créer des espaces novateurs qui accueilleront des installations de pointe et des gens talentueux qui s’engagent à trouver des solutions, » souligne Brian Wong, ministre de l’Éducation postsecondaire.

Un investissement de 5,6 millions pour Sainte-Anne

Pour l’entretien différé, l’Université Sainte-Anne recevra 5,6 millions de dollars, l’Université du Cap-Breton recevra 14 millions de dollars, l’Université Acadia recevra 22 millions de dollars et l’Université St. Francis Xavier recevra plus de 23,4 millions de dollars. Ce financement a été attribué en fonction de la proportion du financement total d’exploitation versé pour chacune des quatre universités. « Cet investissement aidera l’Université Sainte-Anne à moderniser l’infrastructure de son campus pour lui permettre de devenir plus concurrentielle. Les améliorations à nos installations nous permettront de continuer d’appuyer non seulement notre population étudiante et notre personnel, mais aussi les collectivités locales, » déclare Allister Surette, recteur et vice-chancelier de l’Université Sainte-Anne.

Cet investissement dans l’entretien différé des universités leur permettra de rattraper un retard considérable quant à l’amélioration et la mise à jour de leur infrastructure tel que les systèmes électrique et l’amélioration de l’accessibilité de leur établissement. 

L’Université du Cap-Breton : Innovation et science de la santé

Le futur centre de découverte et d’innovation de l’Université du Cap-Breton abritera de nouvelles installations de recherche et d’enseignement qui seront à la fine pointe des technologies écologiques et des infrastructures numériques. Pour sa part, la planification d’initiatives stratégiques leur permettra de trouver de nouvelles solutions de recrutement et de rétention des travailleurs de la santé. « Il s’agit d’un très grand jour pour l’Université du Cap-Breton. Nous sommes absolument ravis que la province de la Nouvelle-Écosse reconnaisse les besoins de nos étudiants, de nos employés et de notre communauté. Les annonces qui ont eu lieu aujourd’hui sont déterminantes et transformationnelles. Nous pourrons ainsi investir dans notre infrastructure pour nos étudiants et notre corps professoral. De plus, cet investissement nous permettra d’attirer des étudiants canadiens et étrangers pour faire des études dans les programmes améliorés de sciences, de génie, de technologie et des soins de santé à l’Université du Cap-Breton. Encore une fois, il s’agit d’une annonce déterminante pour l’île du Cap-Breton, » ajoute David C. Dingwall, recteur et vice-chancelier de l’Université Cap-Breton.