POINTE-de-l’ÉGLISE – Quand il y a grève, des membres syndicaux d’ailleurs se joignent aux grévistes pour appuyer et montrer leur solidarité dans les activités de piquetage.
La grève des membres de l’Association des professeurs, professeures et bibliothécaires de l’Université Sainte-Anne (APPBUSA) se poursuit. Les grévistes locaux ont accueilli treize membres de l’Association canadienne des professeurs et professeures d’université (ACPPU) venant de partout au Canada dans leur ligne de piquetage le vendredi 25 mars à la Pointe-de-l’Église.
Durant deux journées de solidarité tenues lors de la grève, le 11 mars à Halifax et le 25 mars à la Pointe-de-l’Église, neuf provinces étaient représentées par les 13 délégués sur la ligne de piquetage, venant de toutes les provinces canadiennes sauf des représentants du Québec et de l’Île-du-Prince-Édouard. Le 25 mars, il y avait 1 représentant de la Colombie-Britannique, 1 de l’Alberta, 1 du Saskatchewan, 2 du Manitoba, 1 de l’Ontario, 1 du Nouveau-Brunswick et 1 de Terre-Neuve-et-Labrador.
Il y en avait de plus 5 d’ailleurs en Nouvelle-Écosse. Il y avait notamment Ted Binnema, président de la Caisse de défense de l’ACPPU et professeur à la University of Northern British Columbia ; Scott Stuart, professeur de la University of Cape Breton et le président de l’Association of Nova Scotia University Teachers (ANSUT) ; Brenda Austin Smith de la University of Manitoba et présidente de l’ACPPU, et Peter McInnis de la St. F.-X. University, vice-président de l’ANSUT.
L’ACPPU a déjà participé au piquetage à Halifax le 11 mars. Les membres ont par la suite exprimé leurs condoléances lors du décès du professeur Jean Wilson qui est décédé subitement à cette occasion à Halifax. Ils oeuvrent pour une collectivité équitable parmi les Associations universitaires.
Daniel Long, négociateur pour l’APPBUSA, estime que les négociations ont fait du progrès au cours de la dernière semaine. « Nous avons presque terminé les dossiers moins litigieux, selon lui. Le rythme s’accélère, ça va mieux. S’il y a compromis, ça peut aller assez vite. On négocie surtout la charge de travail, les salaires, la sécurité d’emploi et les relations entre l’administration de l’Université et l’APPBUSA. Le but est de terminer le trimestre avec les étudiants, donc pour ne pas que ça traîne afin d’avoir une résolution rapide. »