Colette Deveau avait été remplacée auparavant par Renée Blinn au poste d’agente du développement économique, d’employabilité et d’innovation auprès du Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse (CDÉNÉ). Elles ont préparé le Plan pour l’année 2020-2021 suite à une consultation auprès d’un Comité directeur de leaders communautaires de divers secteurs et du CDÉNÉ. Selon Renée Blinn, qui a fait la présentation, l’économie communautaire durable cherche une meilleure qualité de vie pour ses citoyens tout en protégeant le fonctionnement de la nature en minimisant les déchets, empêchant la pollution et promouvant l’efficience et le développement des ressources locales pour revitaliser l’économie locale.
Il faut des emplois durables et un développement économique pour devenir une communauté durable, selon le rapport. Ça se fait en : transformant des déchets en ressources, convertissant davantage vers des sources d’énergie renouvelable, accroissant la capacité communautaire et son interindépendance et gérant adéquatement les ressources naturelles. Le rapport représente la partie finale du processus de doter les communautés acadiennes et francophones traditionnelles d’une feuille de route régionale visant la croissance économique et la création d’emploi.
La vision est la suivante : « la communauté acadienne prospère, inclusive et ouverte est globalement vivante, collabore et communique harmonieusement avec sa population et ses partenaires et vise la diversité économique communautaire culturelle durable à la qualité de vie. »
Le Plan de développement communautaire comprend deux créneaux (objectifs) : créer les conditions nécessaires pour la création d’emplois durables et inciter les organismes, petites entreprises et municipalités à faire le virage vers le développement durable.
Avec ces créneaux, le Plan comprend 6 axes : 1) créer les conditions nécessaires pour la création d’emplois locaux durables, 2) développer les occasions pour le tourisme basé sur des expériences culturelles, 3) soutenir le développement durable des municipalités en milieu rural, 4) attirer et/ou retenir la main-d’œuvre locale et accroître l’immigration francophone, 5) mettre à profit le système d’enseignement francophone et 6) mettre à profit le système de santé francophone. En passant par ces axes, plusieurs activités sont proposées pour la région de Clare.
Il y a notamment, entre autres éléments : la création de nouvelles entreprises surtout sociales qui ajoutent de la valeur aux ressources naturelles, l’exploration avec les industries locales des besoins et possibilités de développer de nouveaux produits à valeur ajoutée, la construction d’un Centre scolaire communautaire moderne et innovateur, le développement d’évènements touristiques ciblés pour attirer des visiteurs et susceptibles d’avoir un impact économique mesurable sur le tourisme, la mise en œuvre de projets afin d’accroître des espaces dans les garderies et services à la petite enfance, les solutions au manque de logement en Clare, la réalisation d’une recherche du patrimoine architectural (édifices ayant une valeur historique et culturelle), les activités en leadership visant le renforcement des capacités de gouvernance pour les regroupements bénévoles, l’amélioration des sentiers existants et la création de nouveaux sentiers qui visent des méthodes de transport durables et l’énergie propre, le développement d’outils d’accueil et de développement pour l’accueil et l’intégration des nouveaux arrivants, la réalisation d’activités visant à combler les besoins de main-d’œuvre locale (jeunes, immigrants, etc.), la réalisation d’une journée carrière pour les élèves au secondaire et de salons d’emplois pour les jeunes et le regroupement d’intéressés pour la faisabilité d’une ferme thérapeutique et jardin communautaire biologique.
Avec les projets prioritaires choisis, le Comité directeur a identifié des leaders et partenaires potentiels capables d’élaborer ces projets selon les secteurs respectifs. On est à l’œuvre.