Mervat Ismail, coordinatrice de l’accueil et de l’intégration des nouveaux arrivants auprès du RANE et de la Fédération des parents acadiens de la Nouvelle-Écosse (FPANE), a expliqué de sa venue en Nouvelle-Écosse depuis l’Égypte. Elle est en Nouvelle-Écosse depuis dix ans et au Canada depuis quinze ans. Mervat a expliqué le projet sur lequel elle travaille pour une durée de cinq ans. Elle œuvre auprès des communautés pour créer un lieu plus accueillant pour les nouveaux arrivants.
Rolland Jaume, originaire d’Avignon, en France et résidant au Petit-Ruisseau, a présenté à son tour son parcours pour arriver à la Baie Sainte-Marie. « Ça n’a pas été un parcours facile », selon lui. Il est arrivé ici en passant par le Chili où il a rencontré son épouse. En 2000, il était aux États-Unis. « On a essayé d’obtenir un permis de travail, mais sans succès. On a dû sortir de là et nous étions à Toronto en 2007. »
Quand en 2017, leur fille Dominique a épousé Luc Tardif, employé de l’Université Sainte-Anne, Rolland et son épouse sont venus à la Baie pour les noces. Ils sont tombés amoureux de la région. « C’est tranquille ici. On est au Petit-Ruisseau depuis le 14 juillet 2018. Vous nous avez adoptés et on vous en remercie. Je suis maintenant un Français acadien. »
Rolland a remercié les individus de la région qui l’ont bien reçu. Il s’est bien impliqué dans la région. Il anime une émission de musique française à la radio communautaire CIFA le mercredi soir depuis le 29 mai 2019. Il est aussi le président du club La boule Acadienne, le jeu de pétanque de la France qu’il a introduit à la Baie. Il prévoit organiser des petits tournois dès mars prochain.
Serge Vinet, originaire de Saint-Eustache, Québec, est lui aussi arrivé à la Baie Sainte-Marie, une région qu’il ne connaissait pas. Il est venu avec son épouse, Glenda Saulnier, la fille de Delbé Saulnier et de Stella d’Entremont de La Butte.
En visite avec son épouse, il est aussi tombé amoureux de la région. Il a été de plus très impliqué dans la région avec ses entreprises de réparation de meubles et d’hypnothérapie, ses leçons sur les aliments, la danse, la méditation et la santé ainsi que ses chroniques dans le journal Le Courrier de la Nouvelle-Écosse pendant 10 ans. « Je suis devenu Acadien de cœur. On arrive ici et on ne veut plus partir », selon lui.
Irène Constantin, professeure d’immersion à l’Université Sainte-Anne, est arrivée en mission de service de France, prêtée au journal Le Courrier de la Nouvelle-Écosse en 2013. « C’était une expérience parfaite pour découvrir les gens de la région », estime-t-elle. Elle devait retourner en France après son stage d’un an, mais a été invitée à travailler au programme d’immersion à l’Université et est demeurée dans la région. Après deux ans là, elle est allée vivre pendant un an au Japon, mais elle ne se sentait pas bien accueillie là. Elle est donc revenue enseigner en immersion à Sainte-Anne et y est depuis cinq ans. « Ici, c’est chez moi maintenant. Je me suis intégrée dans la région et ai acheté une maison. Ma famille de France est venue visiter et aime bien la région aussi. »
Serge Vinet a ensuite présenté le jeu de la pétanque. Le club de pétanque dans la région s’appelle La boule Acadienne et se joue au nouveau boulodrome installé à l’Anse-des-Belliveau. Il a expliqué que pour commencer une partie de pétanque, un des joueurs trace un cercle au sol et se place à l’intérieur. À partir de là, il lance une petite boule appelée le cochonnet. Ensuite, les joueurs lancent leurs boules pour arriver le plus près du cochonnet que les autres joueurs et obtenir des points. Une partie de pétanque se joue généralement en treize points gagnants.
Un petit goûter à la française a été servi suite aux présentations.