J’ai demandé à mon ami s’il voulait essayer ce jeu. Les premiers mots de Claude Blanchard ont été : « Qu’est-ce que ce jeu? » Avec sa curiosité éveillée, il a décidé de venir au gymnase pour en savoir plus. Après la partie, Claude a déclaré avoir « vraiment apprécié » et qu’il « serait de retour samedi ». Résultat net : un autre joueur accroché.
Lors de ma visite à la Baie, j’ai eu la chance de faire cette activité physique avec quatre joueuses de pickleball à Saulnierville, le 22 septembre. Mary-Anne Gauvin, Adrienne Comeau, Liette Gaudet-Evans et Linda Saulnier décrivent ce sport comme « une façon de rassembler les gens et d’éveiller les réflexes et l’équilibre. »
« C’est bon pour la santé mentale et physique, ça réduit le stress, c’est social et c’est amusant », disent-elles.
Leurs accolades de bien-être semblaient sans fin.
Ce sport se pratique au Carrefour à Dartmouth les jeudis de 20 h à 22 h et les samedis de 8 h à 10 h. Le Centre des anciens combattants à Saulnierville a aussi des plages horaires les lundis de 9 h 30 à 11 h 30 et les mercredis de 18 h 30 à 20 h 30. L’Université Sainte-Anne accueille aussi les adeptes de pickleball tous les vendredis de 9 h 30 à 11 h 30.
Cette activité sportive peut être pratiquée pendant toute l’année. On retrouve des terrains de pickleball, d’une taille similaire à celle d’un terrain de badminton, grâce à la fois dans les gymnases et en plein air.
Introduits il y a environ 50 ans dans l’État de Washington, les Néo-Écossais ont été exposés à ce sport lors de voyages dans le sud des États-Unis et il fait son chemin dans la province depuis.
D’après Pat Morrison, vice-président de Pickleball Nova Scotia, il s’agit du sport qui connaît la croissance la plus rapide en Amérique du Nord.
« Il y a trois ans, nous avions environ 200 membres inscrits. Maintenant nous sommes près de 900. Mais le nombre réel de participants dans la province est probablement beaucoup plus élevé, car tout le monde n’est pas inscrit », dit M. Morrison.
Gaston Renault, un instructeur de pickleball certifié, explique pour sa part que c’est le côté social de ce jeu qui en assure son succès.
« C’est vraiment l’une des choses qui poussent les joueurs plus âgés à pratiquer ce sport, avance-t-il. Une partie de l’attrait de cette activité physique est qu’il est très accessible. Avec l’intérêt croissant pour la participation à des tournois dans tout le pays ces dernières années, les personnes initiées à ce sport voient le potentiel de jouer au niveau professionnel ».
L’instructeur a présenté le sport à la municipalité de Clare avant la pandémie. Elle offre depuis des locations de terrain gratuitement aux joueurs.
« Ce n’est pas seulement pour les aînés », dit Jean-François Valade, enseignant à l’école Carrefour qui propose depuis cette année ce sport aux élèves de la 5e à la 8e année.
Le club de pickleball du Carrefour de Darmouth propose aussi des initiations afin de faire découvir ce sport aux curieux.
« Pour ceux qui voudraient découvrir ce sport captivant et qui n’ont aucune expérience, nous sommes là pour vous guider dans votre apprentissage, indique Guylaine Rioux, cogérante du club. Si vous savez déjà jouer, peu importe votre niveau, vous aurez la chance de vous améliorer grâce aux conseils et techniques offerts par Gaston Renault et les autres joueurs au Carrefour ».
Pour découvrir ce sport populaire en Clare ou à Dartmouth, consultez ces sites sur Internet pour une brève introduction au jeu :
https://bit.ly/3onerkr ou https://bit.ly/3A1epko
Pour plus d’informations sur les activités de pickleball au proposées dans votre région, veuillez contacter Guylaine Rioux du Carrefour de Darmouth à guylou100@gmail.com ou Tori Comeau dans Clare à recreation@munclare.ca.
