La culture acadienne et la langue française continuent de contribuer grandement au bien-être et à la survie de notre province »

« Le peuple acadien est un des peuples fondateurs de la Nouvelle-Écosse. La culture acadienne et la langue française continuent de contribuer grandement au bien-être et à la survie de notre province. Je me suis engagé à passer la Loi scolaire pour permettre au CSAP de continuer de gérer ses écoles de langue française. Je m’engage à travailler étroitement avec notre communauté acadienne et ses représentants pour identifier les besoins et les pistes de solutions », selon lui.
Le prochain premier ministre, qui sera assermenté durant la semaine du 22 février, a appris son français dans les classes d’immersion depuis sa septième année scolaire. Avant d’être élu, il demeurait à Ottawa quelque temps et il a choisi de vivre à l’est d’Ottawa près de Québec afin de pratiquer la langue française. Quand il était député, il a été élu de 2012 à 2017 par ses pairs pour représenter le gouvernement de la Nouvelle-Écosse à l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, un organisme international représentant les gouvernements francophones.
Élu député libéral pour la première fois en 2013, il a été réélu en 2017 dans la circonscription de Timberlea-Prospect. Il a siégé au Cabinet du gouvernement comme ministre de l’Environnement et ministre des Terres et Forêts. Âgé de 37 ans, il a été élu chef du parti libéral le samedi 6 février, battant deux concurrents, l’honorable Randy Delorey et l’honorable Labi Kousoulis. Dans son discours de victoire, il a noté qu’il s’embarque dans une tâche « monumentale » et qu’il en est capable.
Sa priorité comme premier ministre sera de poursuivre le travail en collaboration avec le docteur Strang (chef du service médical de la province) et la Santé publique afin de continuer de gérer la pandémie COVID-19 et ses variantes. « La Nouvelle-Écosse est reconnue internationalement pour la gestion de la pandémie et nous avons la responsabilité de continuer ce travail important », dit-il.
Ses deux autres priorités seront de reconstruire l’économie de la province, par la suite aux défis présentés par la pandémie, et de travailler pour rendre la société provinciale plus inclusive. Il va aussi lutter contre les changements climatiques. Il envisage de faire présenter un plan ambitieux pour atteindre la cible des émissions nettes avant 2050.
Quant aux défis, il y a la tâche de garder au minimum le nombre de cas du virus COVID-19 et de surveiller de près toute nouvelle variante. Il sera important, selon lui, d’assurer que les mesures qui ont été mises en place pour contribuer à réduire la propagation du virus soient adéquates pour éviter une troisième vague.