he, dont le quotidien est réglé comme une horloge suisse. Il vit à Londres et fait partie d’un club appelé Reform Club. Un soir comme les autres, il se rend au club. Après quelques conversations avec ses pairs, ceux-ci apprennent, en feuilletant le journal, qu’il est possible d’accomplir le tour du monde en 80 jours. Tout de suite, une conversation vive s’engage sur l’article. Et c’est ainsi que le 2 octobre 1872, Phileas Fogg, homme honorable, parie 20.000 livres avec ses confrères qu’il peut effectuer le tour du monde en 80 jours avec la promesse de revenir à Londres le 21 décembre 1872 à huit heures quarante-cinq du soir, pas une minute de plus. Le voilà à présent à la gare de Charing-Cross et accompagné de son cocasse serviteur français, Jean Passepartout, ils se mettent en chemin vers leur quête, aveugle des embûches, des plaisirs et des contretemps qui les attendent. Phileas Fogg tiendra-t-il son pari ? Rentrera-t-il à temps?
Lorsque je pense au genre de l’aventure, Le tour du monde en 80 jours est le premier roman qui me vient en tête. En effet, ce roman est un beau modèle de ce genre, puisqu’on met l’accent sur l’action, soit les aventures (et mésaventures) de Phileas Fogg et Passepartout, qui essaient coûte que coûte, d’accomplir leur quête. Clairement, ce livre est parsemé d’actions, et cela, jusqu’à la fin des dernières pages. Jules Verne a une plume fort détaillée, ce qui nous place véritablement dans les péripéties vécues par les personnages, qui elles (ces péripéties) sont très diverses et variées. Si on est peu audacieux dans l’analyse, ce roman touche un peu le genre qu’est le roman policier, avec Fix, le détective à la poursuite du flegmatique Fogg, pour un crime dont il est convaincu que le londonien a commis. Ce mélange de genres porte ses fruits et capte l’attention du lecteur. L’imprévu est au cœur de ce roman palpitant, qui vous pousse constamment à vous demander si Fogg arrivera réellement à temps.
Prendre des risques ou comprendre que même si on planifie tous les détails que l’on peut imaginer, l’avenir reste imprévisible… telles sont les leçons mémorables qui ressortent de ce récit d’aventures. Mais la plus belle leçon qu’on retient de ce livre, ce sont les liens qui se tissent et les aventures mémorables qu’on retient lorsqu’on s’engage dans un voyage comme celui-ci. Le tour du monde en 80 jours est une lecture agréable et divertissante et si vous souhaitez voyager aux quatre coins du monde, le tout dans le confort de votre maison. En somme, embarquez-vous dans cette aventure de Phileas Fogg et de Passepartout, une aventure pleine de suspense et de rebondissements.