
Arrivé à la mi-novembre la situation a changé rapidement avec un plus grand nombre de personnes qui ont testé positives avec le virus. La Nouvelle-Écosse, en particulier, a vu les nombres de nouveaux cas augmentés par un nombre significatif et le Nouveau-Brunswick a également témoigné un plus grand nombre de cas rapporté de jour à jour. En ce qui regarde la Nouvelle-Écosse, la région centrale qui comprend la région métropolitaine et une partie du comté de Hants ont rapporté des nombres alarmants de nouveaux cas commençant la troisième semaine de novembre.
Pour en comprendre davantage, Le Courrier de la Nouvelle-Écosse en collaboration avec le Conseil de développement économique (CDÉNÉ) se sont engagé à préparer un questionnaire et d’approcher des organismes et des entreprises de la région de Par-en-Bas pour parler de l’impact de la pandémie sur leur organisation et de discuter avec eux leurs plans pour gérer la deuxième vague.
Le premier organisme que nous avons approché est le Conseil acadien de Par-en-Bas (CAPEB). Nous avons eu une conversation avec Sally Kenney et elle nous a partagé les informations suivantes : le CAPEB est une organisation à but non lucratif et le CAPEB fonctionne avec trois employés. Cet organisme est financé en grande partie par le gouvernement fédéral et il reçoit également des octrois du gouvernement provincial.
Mme Kenney nous a informés que très peu d’activités ont eu lieu à Tusket à cause des restrictions imposées par les suivants : Santé publique ; le Conseil scolaire acadien provincial (CSAP) et le gouvernement de la Nouvelle-Écosse. L’arrivée de la pandémie a forcé le CAPEB de coordonner des activités dans les communautés voisines. Il va sans dire que même si les activités n’ont pas eu lieu au Centre communautaire, il y a eu un grand nombre d’activités organisées en région.
Mme Kenney nous a informés qu’elle a été obligée de fermer les bureaux du CAPEB à la mi-mars et que le personnel s’est déplacé à leur résidence personnelle et en faisant du télétravail ils ont continué à avancer les dossiers du CAPEB. Les communications entre les employés se faisaient soit par textes, courriel ou par téléphone. Mme Kenney a réussi à ouvrir un bureau temporaire pour le mois de juin dans l’édifice Vaughne Holdings à Tusket. Elle et son équipe ont été permis de retourner dans leur bureau le 6 juillet. Elle a été demandée de préparer des stratégies respectant les protocoles exigés par Santé publique et le CSAP.
En ce qui regarde les décisions prises pour fonctionner pendant la deuxième vague, il semble que le Centre communautaire à l’exception de la garderie, doit rester fermer aux activités pour le public.
Sally Kenney nous a informés que le CAPEB n’avait pas reçu d’appui financier par les gouvernements sauf pour un octroi de 5000 $ pour le festival local. Il va sans dire que le financement du CAPEB de la part de Patrimoine canadien a continué sans interruption.
En ce qui concerne les méthodes de marketing employées par le CAPEB, Sally Kenney nous a informés qu’avec moins d’activités, il y avait moins de besoins de markéting et qu’elle et son équipe ont utilisé les médias sociaux tels que Facebook pour faire la promotion des activités qui avaient lieu à l’extérieur du Centre. Parmi les activités organisées par le CAPEB, il y a eu des entrevues, Star Acadie et les activités de la Fête nationale de l’Acadie (messe, tintamarre, repas à emporter, atelier). Le CAPEB a également coordonné plusieurs ateliers artistiques dans les communautés.
Sally Kenney a terminé son entrevue en faisant part que la pandémie leur a forcé de repenser comment coordonner des activités qui ne peuvent pas avoir lieu dans une manière traditionnelle. Il va sans dire que les gens de la communauté ont beaucoup manqué les spectacles, le théâtre et les rencontres au Centre communautaire. Elle a conclu en constatant que « nous attendons avec grande impatience ce qui va se dérouler dans les prochains mois ».
