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le Mercredi 18 novembre 2020 15:38 Communautaire

Un premier comité plénier pour un tout nouveau conseil municipal en Richmond

David Dingwall, président de la CBU, présente le plan de développement de l’université devant les conseillers de Richmond. — Robert Fougère
David Dingwall, président de la CBU, présente le plan de développement de l’université devant les conseillers de Richmond.
Robert Fougère
ARICHAT/RICHMOND : C’est le lundi 9 novembre que les nouveaux élus de Richmond, suivant l’élection municipale du 17 octobre, se sont mis les mains à la pâte et ont retroussé les manches pour ce qui était leur premier comité plénier de leur premier mandat comme conseillères et conseillers.

Du nouveau pour toutes et tous comme c’est, pour ces élus, une première expérience autour de cette table d’un conseil municipal. Ce sont deux femmes et trois hommes qui remplacent les cinq hommes de l’ancien conseil de Richmond. Et c’est une femme, Amanda Mombourquette, qui est à la barre, comme préfet du conseil de Richmond. Shawn Samson, Mike Diggdon, Mélanie Breau-Sampson et Brent Sampson sont les autres qui devront se mettre à page, dans les meilleurs délais. Si on évalue que sur une base de première réunion publique, ils sauront bien s’acquitter de leur tâche. Une première réunion, avec un ordre du jour bien étoffé, s’est déroulée sans accrocs et en harmonie, démontrant une belle complicité d’une part et d’autre. 

Deux présentations importantes ont fait partie de l’ordre du jour. Il y avait celle de Clair Rankin, directeur de scrutin pour Richmond lors de l’élection municipale octobre 2020, qui est venu faire son rapport et certaines recommandations, suivant cette dernière élection. Une de ses recommandations concernait les frontières des districts municipaux, modifiées lors de la refonte des frontières, en préparation de l’élection municipale 2016. À ce moment-là, le nombre de districts municipaux passait de dix à cinq. Selon M. Rankin, le conseil devra se pencher sur des situations qui portent à confusion, qui ne sont pas pratiques et aller aussi loin que de demander des rajustements, dans les frontières, auprès des responsables provinciaux. Donc, déjà un aperçu du travail qui saura, sans doute, se multiplier. 

La deuxième présentation, celle de David Dingwall, président de la Cape Breton University (CBU) se voulait une mise à jour d’un plan de construction, assez grandiose et ambitieux, de ladite université. M. Dingwall est venu, avec deux de ses collègues, expliquer davantage la raison d’être du projet de construction qui porte le titre ou le nom, 

Centre de découverte et d’innovation. Il dit que ce Centre est la première et grande priorité de l’Université du Cap-Breton. Il a ouvert sa présentation visuelle à l’aide d’un dessin provisoire dudit centre. Il continue en disant que : « Cette nouvelle infrastructure soutiendra CBU pour les générations futures et contribuera à stimuler la croissance démographique et la santé économique de toute l’île. Cet important projet ne se réalisera pas sans une action gouvernementale. »

M. Dingwall n’a pas demandé, ce soir-là, d’engagement financier de ce niveau de gouvernement. Il est venu informer et expliquer en quoi celui-ci serait un projet d’envergure qui aurait des retombées favorables pour l’ensemble du Cap-Breton. À quelques reprises lors de la présentation, il a fait référence aux quatre comtés qui forment le Cap-Breton. Il dit aussi à quel point ce projet pourrait être profitable et bénéfique aux quatre comtés et comment cela aiderait à faire croître la population et à nourrir davantage le secteur économique. M. Dingwall souligne souvent le nombre d’étudiants étrangers qui choisissent la CBU (Cape Breton University) comme lieu privilégié pour leurs études. Il continue en disant aussi combien choisissent de rester au Cap-Breton par la suite et que bon nombre de ces étudiantes et étudiants se rendent souvent dans différentes parties du Cap-Breton. 

Le terrain préparé, les conseillers et conseillères de Richmond auront sans doute à revenir sur cette présentation et évaluer son importance dans un plus grand cadre, celui de croissance économique et de croissance de la population. Voilà que sans le savoir ou le dire de vive voix, c’est une autre tranche de travail qui s’ajoute et des décisions financières qui devront être prises, dans un deuxième temps. 

Deux points à l’ordre du jour, de cette première rencontre publique, donnent un aperçu de comment fonctionnera ce nouveau conseil municipal. 

Lors de la campagne électorale 2020, les candidats et candidates avaient beaucoup parlé d’ouverture, de transparence, de travail d’équipe et d’être là pour toutes les régions de Richmond. Les lecteurs de Le Courrier de la Nouvelle-Écosse ont déjà lu que la période de questions de 15 minutes, une pratique qui existait en Richmond depuis fort longtemps, avait été enlevée de l’ordre de jour des réunions publiques, par le dernier groupe de conseillers, et ce sans explication. Ça n’avait pas été apprécié des citoyens intéressés. Donc, ce nouveau groupe revient à la pratique du passé et ils vont redonner cette période de questions aux membres du public. Une question épineuse a donc été approuvée et réglée à l’unanimité. 

Un autre sujet contesté par l’ancien conseil avait été la division de fonds versés aux banques alimentaires de la région de Richmond. Ce groupe de cinq a encore démontré qu’il voulait travailler main dans la main au bénéfice de toutes les régions et de tous les citoyens. Les cinq ont approuvé une recommandation de partager le budget actuel de sorte que toutes les régions ou banques alimentaires recevraient le même appui financier. Parlant de ce sujet avec le conseiller du district 1, Shawn Samson, il dit : « Je crois la même chose aussi, particulièrement quand ça vient à la décision de la food bank, ça va montrer au monde qu’on est préparé de travailler ensemble pour bénéficier tous les résidents du côté de Richmond. »