le Vendredi 31 mars 2023
le Mercredi 30 septembre 2020 14:40 Sports

Le chemin de Compostelle, mais à l’Î.-P.-É.

De gauche à droite : Lionel, Albin et Alfred, les frères Arsenault. — gracieuseté La Voix acadienne
De gauche à droite : Lionel, Albin et Alfred, les frères Arsenault.
gracieuseté La Voix acadienne
ÎLE-du-PRINCE-ÉDOUARD : Il y a eu un changement de plan pour Alfred Arsenault, d’Abram-Village, et son frère, le père Albin Arsenault, curé à Palmer Road, quant à leur 2e pèlerinage de marche prévu pour un départ de la France sur le chemin de Compostelle. Les deux jeunes hommes, qui soulignaient en même temps le 70e anniversaire d’Alfred, avaient leur billet d’avion réservé pour le 28 août et devaient commencer leur marche quelques jours après.  

À cause de la pandémie de COVID-19, ils ont dû annuler leurs vols. Refusant de lâcher leur plan totalement, Alfred et Albin se sont dit : pourquoi ne pas marcher dans l’est de l’Ile? Ce qu’ils ont fait pendant quatre jours à partir du lundi 14 septembre.  

En plus, puisque la marche s’est faite à l’Île-du-Prince-Édouard, leur autre frère Lionel, qui habite au Nouveau-Brunswick, a été capable de les accompagner. 

« Lionel a amené sa roulotte afin que l’on ait un endroit pour coucher, sachant qu’il n’y aurait pas toujours d’hébergements disponibles, encore une fois à cause de la COVID-19 », souligne Alfred Arsenault.

Les frères Arsenault ont choisi de faire leur départ à la pointe de Souris en passant par New Zealand, ils ont suivi la côte jusqu’à Dundas.

Il y a cinq ans, pour souligner le 65e anniversaire d’Alfred, lui-même et son frère Albin avaient marché la moitié du chemin de Compostelle en Espagne. « On n’a pas souvent l’opportunité de faire des choses ensemble avec Albin, qui est toujours occupé et il n’est pas toujours capable de prendre des vacances. Et Lionel, qui travaille encore et qui n’a pas toujours l’occasion de se déplacer. Cette fois, on a été capable de le faire les trois frères ensemble, ce qui a été spécial », explique Alfred joint sur son téléphone cellulaire pendant la marche.

Les trois hommes ont marché de 24 à 28 kilomètres par jour pendant quatre jours, l’équivalent seulement d’une fraction du chemin de Compostelle, mais une très belle expérience entre frères.