« Avec cette décision historique pour l’ensemble des francophones du Canada, surtout pour ceux qui proviennent des petites communautés francophones en milieu minoritaires comme celle de ma circonscription, un message clair a établi. Un coût lié au droit fondamental à l’éducation dans la langue de minorité ne peut être un critère d’inaccessibilité pour ceux et celles qui veulent avoir accès à l’éducation dans leur choix de langue », déclare M. d’Entremont.
« Ce jugement fort attendu de la Cour suprême aura une portée beaucoup plus grande que seulement celle de la cause qui était devant cette dernière ce matin. Il aura des retentissements dans toutes les communautés linguistiques en milieu minoritaires partout au pays lesquelles font face à de nombreuses difficultés, notamment celles liées aux défis d’infrastructure », souligne M. Godin.
Tel que les juges l’ont décidé, leur décision force la province de la Colombie-Britannique à faciliter la construction de plusieurs écoles dites homogènes, c’est-à-dire complètement francophones, en vertu d’un droit pour la minorité à une expérience éducative équivalente à celle de la majorité anglophone.