Le Courrier de la Nouvelle-Écosse a rencontré Michaela Smith dans son bureau à l’École secondaire de Par-en-Bas le mardi 7 janvier et en a profité pour avoir une conversation avec Mme Smith au sujet de ses plans et de ses objectifs pour la nouvelle année.
Michaela Smith est la fille d’Angie et Mike Smith de Sainte-Anne-du-Ruisseau. Elle a suivi sa formation scolaire élémentaire à École Belleville et a complété ses études secondaires à l’École secondaire de Par-en-Bas en 2014. En septembre 2014, elle s’est inscrite à l’Université Sainte-Anne pour suivre une formation en service social. Elle a expliqué que le baccalauréat en service social de l’Université Sainte-Anne est offert en collaboration avec l’Université Laurentienne de Sudbury, en Ontario. Elle a également précisé qu’elle a suivi ses cours de première année sur le campus de l’Université Sainte-Anne et que les cours de la 2e et 3e année ont été suivis en ligne, puis que sa 4e année a été complétée en région. Elle a reçu son diplôme en service social au printemps 2019. Elle a ajouté que la formation en ligne exige une autodiscipline de la part de l’apprenant et que ce genre d’instruction est devenu de plus en plus populaire surtout avec des étudiants qui vivent en milieu minoritaire.
Michaela Smith a confié que, dès un jeune âge, elle a toujours eu un emploi à temps partiel. Elle a exprimé sa reconnaissance envers Malcolm Madden, un garagiste de la région qui l’a employée pendant plusieurs de ses études scolaires. Elle a également eu plusieurs emplois en dehors de la région surtout dans des centres d’appels et pour des organisations à but non lucratif.
Son nouvel emploi est un poste à longueur d’année. Elle va travailler du lundi au vendredi pendant les heures normales de travail. Elle a accepté un contrat avec flexibilité d’heures de travail, ce qui veut dire qu’elle devrait se déplacer certaines soirées et certaines fins de semaine. Elle précise que ses heures supplémentaires pourront s’accumuler pour du temps compensatoire.
Michaela Smith nous a parlé de ses objectifs dans son nouvel emploi. Elle veut d’abord créer des espaces francophones dynamiques pour les jeunes. Elle est particulièrement fière de sa culture acadienne et francophone et elle s’attend que les jeunes qui l’entourent se sentiront à l’aise de vivre en français. Elle a noté que c’est très important pour elle que les élèves réussissent à trouver leur espace et leur identité. Elle a conclu que les jeunes ont besoin de la communauté et que la communauté a besoin des jeunes.
Elle s’attend de développer divers partenariats, c’est-à-dire qu’elle espère collaborer étroitement avec le Conseil acadien de Par-en-Bas, le Conseil jeunesse provincial et les clubs de la région. Elle a terminé son entrevue en soulignant le chaleureux accueil qu’elle a reçu de la part du personnel et de l’administration de l’École.