le Mardi 21 mars 2023
le Lundi 25 novembre 2019 9:37 Politique

Une conversation avec Barack Obama

L’ancien président américain Barack Obama a pris la parole à guichets fermés au Centre Scotiabank à Halifax le mercredi 13 novembre. Dans la photo, il s’adresse à Dianne Kelderman, présidente-directrice générale de la société coopérative de la Nouvelle-Écosse. — Michael Creagan
L’ancien président américain Barack Obama a pris la parole à guichets fermés au Centre Scotiabank à Halifax le mercredi 13 novembre. Dans la photo, il s’adresse à Dianne Kelderman, présidente-directrice générale de la société coopérative de la Nouvelle-Écosse.
Michael Creagan
HALIFAX : La société coopérative de la Nouvelle-Écosse, les caisses populaires de la Nouvelle-Écosse ainsi que d’autres partenaires clés ont commandité une conversation avec Barack Obama. La rencontre a eu lieu au Centre Scotiabank à Halifax, le mercredi 13 novembre 2019. Plus de 9 000 personnes ont assisté à la conférence de Barack Obama, le 44e président des États-Unis. Les billets de cet événement se sont vendus en 22 minutes et les organisateurs ont rapporté qu’il y avait une liste d’attente de plus de 3 000 personnes pour acheter des billets.

     Jeff Yuill, le président du conseil d’administration de la société coopérative de la Nouvelle-Écosse, a souhaité la bienvenue à la foule. Il a rappelé à son auditoire que la société coopérative et les caisses populaires de la province représentent plus de 11 000 employés avec des actifs de plus de cinq milliards de dollars pour alimenter l’économie de notre province.

     Dans une vidéo enregistrée, Stephen McNeil, le premier ministre de la province, a souhaité la bienvenue à M. Obama et il a dit que la présence de l’ancien président allait servir à inspirer les Néo-Écossais à poursuivre leurs rêves.

     L ’animatrice pour la soirée était Dianne Kelderman, qui est la présidente-directrice générale de la société coopérative de la Nouvelle-Écosse. Mme Kelderman a posé une série de questions à M. Obama qui a par la suite fait part de ses réflexions personnelles sur chaque question.

     La première question posée à l’ancien président des États-Unis était : Pourquoi avez-vous choisi de venir à Halifax pour donner une conférence? Il a répondu qu’il avait toujours aimé les Canadiens et que comme il n’avait jamais visité le Canada atlantique, il avait décidé que le temps était propice pour cette aventure. Il a noté qu’il avait des liens personnels avec notre pays pour plusieurs raisons, notamment parce que son beau-frère est Canadien.

     On a aussi demandé à l’ancien président d’expliquer comment il avait pu gérer sa collaboration avec les autres tout en tenant compte de ses réflexions indépendantes. Il a répondu en insistant sur l’importance de l’écoute des gens qui l’entourent. Il a précisé qu’il faut reconnaître que les gens ne seront pas toujours d’accord avec nous, mais qu’il faut, en fin de compte, respecter les opinions des autres. Il a déclaré qu’il existe une dangereuse polarisation dans les sociétés actuelles et qu’il faut veiller à ne pas se laisser envahir par le ton de cette polarisation.

     Les autres questions étaient centrées sur les thèmes suivants : Comment gérer le stress dans la famille causé par le travail? Comment prendre des décisions complexes? Comment engager les jeunes leaders? Quels sont les rapports actuels entre le Canada et les États-Unis? Quelle est l’inquiétude mondiale # 1?

     Quelles sont vos opinions sur la crise climatique? Une question qui a suscité beaucoup d’intérêt pour M. Obama a été d’expliquer la journée la plus difficile de sa présidence. Il a confié que c’était la journée de la tuerie dans une école élémentaire de Sandy Hook. Il a déploré de ne pas avoir réussi pendant son mandat à imposer des changements sur le contrôle des armes pour le public américain.

     Vers la fin, on a demandé à M. Obama s’il avait des conseils pour les jeunes. Il a demandé aux jeunes de ne pas lâcher, et il leur a demandé de persévérer. Il leur a conseillé de ne pas se laisser décourager par les défis et il leur a demandé d’être patients et surtout de faire un effort pour écouter l’opinion des autres.